Tanya Stephens

Tanya Stephens

Vrai nom : Vivienne Stephenson
Nationalité : jamaÏcaine

Tanya Stephens fait ses débuts dans divers sound systems et sort son premier single en 1993 ...

Tanya Stephens est né en 1973 à St-Mary, Jamaïque. De son vrai nom Vivienne Stephenson, Tanya Stephens fut influencée par Smokey Robinson, les stars du R’n B Us, mais également les classiques du reggae tel Bob Marley… elle fait ses débuts dans divers sound systems et sort son premier single en 1993 « Is this for Real », sur le Far East riddim. Ce dernier single, produit par Barry O’hare, est le début d’une belle collaboration. En effet, un an plus tard, Barry produit le premier album de Tanya « Big Thing a Gwan » sur le label Xrated. Le succès est au rendez-vous. Elle enchaîne différentes collaborations avec la crème des producteurs yardies : de Bobby Digital à Dave Kelly. C’est d’ailleurs ce dernier qui produit le fameux « Goggle » qui va la faire connaître dans le monde entier. Ce texte est plutôt osé puisqu’il relate certaines expériences sexuelles de Tanya. Mais le public adhère et elle enchaîne avec l'album « Too Hype ». Un an plus tard sort son autre album « Rough Rider », avec les big tunes « Big Ninja Bik », toujours dans la même veine salace, « Draw fe mi finger » ou « 119 ».
Elle part ensuite en Suède où elle enregistre un album de reprise sur lequel elle aura des problèmes relationnels avec la Warner. 
Les fans de Tanya pouvaient alors toutefois se consoler, avec ses apparitions sur les riddims à la mode à l'époque comme le « Diwali », avec le titre « Can’t Wuk me no more », le « Silicone » avec « After sex », le « Masterpiece » avec « Own man », mais également le « Cure riddim » et le « Baddis ». 
Rappelons pour les jeunes selectas et collectionneurs de galettes qu’elle a également posé sur le « Cuss cuss », le « First Class », le « Forever », le « French Vanilla », le « Marmelade », le « Clappas », le « Headache », le « Shanty Town », le « Swing Easy »… De quoi mettre tout le monde d’accord !
Mais si l’on doit retenir un titre de la belle, il s’agit certainement de son hit planétaire « It’s A Pity » posé sur le Doctor’s Darling Riddim des Allemands de Seeed. Morceau qui apparaît sur le très bon album « Gangsta Blues » sorti en 2004. L’année d’un tournant pour Tanya Stephens qui s’éloigne un peu du dancehall et se tourne vers le new-roots dans lequel elle réussit très bien. A cette époque, c’est l’artiste féminine N°1 en Jamaïque. L’album « Rebelution » de 2006 aura beaucoup moins de succès, malgré l’excellent single « These Streets ». L’ex dancehall-queen se fait peu à peu oubliée. La faute en partie au morceau « Do You Still Care », présent sur l’album « Rebelution », qui soutient la cause homosexuelle, malheureusement très mal vue en Jamaïque et dans le reggae en général. Très peu d’activité pour elle depuis cet album. Dommage, elle s’annonçait comme une star montante du reggae et les massives n’ont jamais oublié quelques-uns de ces tubes. C’est donc avec beaucoup de plaisir que les parisiens l’ont retrouvée au Zénith en 2011 lors du Rockers Rockers Festival.

Biographie par Sacha Grondeau, mise à jour par Djul
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