Yellowman

Yellowman

Vrai nom : Winston Foster
Nationalité : jamaÏcaine

Albinos, Yellowman va faire de ce que certains considèrent comme un handicap physique un atout et va devenir la plus grosse star du dancehall des 80’s.

Yellowman est né Winston Foster, en 1959, à Kingston. Albinos, il va faire de son handicap physique un atout et va devenir la plus grosse star du dancehall des 80’s. Mais le chemin fut dur pour atteindre ses objectifs artistiques. En effet, la société jamaïcaine est très dure vis-à-vis des albinos. C’est le fait qu’il assume pleinement son handicap en se déclarant, par le biais de ses chansons, sex-symbol et en employant des paroles triviales, voire vulgaires (ce qu’on appelle slackness), que Yellowman devient le chouchou du public de son île natale. Ajouté à cela, son timbre de voix original, sa manière de toaster tout à fait particulière, son humour décapant et sa capacité à se moquer des autres et de lui-même vont l’installer comme l’artiste dancehall numéro 1. Influencé par des artistes comme U-Roy, il fait ses débuts en sound-system avec le Gemini sound. En 1979, il gagne un concours de chansons qui le propulse au devant du public jamaïcain qui va immédiatement l’adopter. Bien qu’il ait enregistré un nombre incalculable de singles, il enregistre son premier album chez Channel One en 1981. Le titre de cet album est « Them A Mad Over Me ». Il continue à choquer et à se moquer de tout ce qui tourne autour de lui. Il se moque de Lone Ranger dans son titre « Me Kill Barnie », puis subit les foudres de Peter Tosh, qui trouve le morceau « Shorties », dégradant pour la gent féminine. Mais les polémiques encouragent Yellowman à aller encore plus loin, poussé par son producteur attitré : Junjo Lawes.. Il sort son second album « Mister Yellowman » qui devient un succès international ! ! !
Non content de son succès, Yellowman enchaîne avec des singles et des albums qui cartonnent tels « Duupy Or Gunman », « Yellowman Getting Married », « The Good, The Bad & The Ugly », « Wreck A Pum Pum », « Galong, Galong », ou encore l’énormisssime «Zungguzungguguzungguzeng» …
C’est quelques années plus tard (en 1987) qu’est enregistré « The Negril Chill Challenge – Slackness vs Pure Culture », un superbe clash qui oppose Yellowman à Charlie Chaplin, représentant la vibe roots and kulcha contre les bad lyrics de notre albinos préféré. Pour l’histoire, Charlie Chaplin perdit ce clash entré depuis dans la légende du reggae.
Yellowman perdit de son aura avec la décennie 90’s, et une nouvelle génération d’artiste dancehall. Il travailla pourtant avec Fatiss Burrel sur « Yellow With Cheese », et fit une très belle reprise de « Blueberry » le tube de Fats Domino.
Il revient sur le devant de la scène en 1994 avec « Prayer », puis « Message To The World », en 1995, et « Freedom Of Speech » en 1999.
Ses derniers albums en date sont « New York » en 2003 et « Round 1 » en 2005, un album clash avec Ninjaman. Ses apparitions en France sont devenues rares depuis les années 2000. Mais certains ont eu la chance de constater qu’il était encore bien en forme lors de sa prestation à l’Elysée Montmartre en 2009 aux côtés des Congos et de Julian Marley, ou même en 2014 au Garance Reggae Festival.

Biographie par Sacha Grondeau, mise à jour par Djul
Commentaires (1)
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Par denisss le 24/10/2014 à 14:23
MR Yello Man very very good CHANTEUR REGGEA " ILE DE LA REUBION lé la .... LE PORT sa mêm mêm

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