Mad Cobra

Mad Cobra

Vrai nom : Ewart Everton
Nationalité : Jamaïquain
Les girls lyrics de Mad Cobra font un tabac dans les sound-systems. Les titres « Shoot to Kill » et « Merciless Bad Boy » renforce sa réputation de Rude Boy.
Mad Cobra est né à Kingston en 1968. De son vrai nom Ewart Everton Brown, il choisit son nom en référence dessin animé GI Joe. Il fait ses débuts dans divers sound-systems tels que Mighty Ruler, Inner City ou Stéréo One. C’est son oncle, alors ingénieur du son chez Tuff & Gong (le label de Bob Marley) qui va produire son premier single : « Respect Woman » en 1989. Il enchaîne avec un duo « Na go work », qu’il interprète avec Tricia Mc Cay. C’est son premier tube en JA. Ses girls lyrics vont faire un tabac dans les sound-systems. Les titres « Shoot to Kill » et « Merciless Bad Boy » renforce sa réputation de Rude Boy. Il rejoint alors l’écurie de Donovan Germain chez Penthouse et va enregistrer les big tunes « Yush », « Gun Confused » et « Gundeloro »… dans la foulée il travaille avec ce qui se fait de mieux dans la production : Bobby Digital, King Jammy (pour le big tune « OPP ») ou encore Sly & Robbie (« Be Patient »). En 1991, il enregistre un duo avec le roi des lovers Beres Hammond : « Feeling lonely ». C’est la même année qu’il sort son album « Bad boy talk » mai égalementla compilation « Cobra Gold », et l’album « Mad Cobra ». Ne se limitant pas à bosser avec des producteurs yardie, il part au Royaume Uni travailler avec Mafia & Fluxy. Continuant dans les bad lyrics il connaît quelques problèmes avec le titre homophobe « Crucifixion ». De retour en Jamaïque, il enregistre les tubes « Flex », « Love Fever » et « Legacy ». c’est d’ailleurs avec le single « Flex » qu’il devient le premier artiste yardie à avoir les honneurs de la première place du Bilboard US. Mais le début des 90’s voit l’émergence d’artiste comme Shabba ranks et Buju Banton qui vont être de sérieux concurrent au Cobra. En 1992, Mad Cobra perd son clash devant Buju, ce qui va mettre un coup de frein à sa carrière. Pourtant, de nombreux producteurs lui font encore confiance, que cela soit King Jammy avec « Fat & Buff », Bobbi Digital avec « Matti Haffi move ».. En 1995, il enregistre un album avec Beenie Man « Mad Cobra meets Beenie Man ». Un an plus tôt il avait tenté un retour avec son « Mr Pleasure ». Mad Cobra ne connaît alors plus que de succès ponctuels avec des singles comme son duo avec Mr Vegas en 1998 « Guns High ». C’est ainsi que les fans de galettes, les selectas et les collectionneurs de riddims pourront découvrir les prestations du Cobra sur les riddims « Buzz », « Surprise », « Bellyas », « Answer », « Hot Wax », « Baba Boom », « Make it Clap », « Mexican », « Fiesta », « Barbbershop », « 20 Cent »… A vos platines ! ! !
Biographie par West Indian
Commentaires (0)

Mad Cobra, les derniers articles