Warrior King

Warrior King

Vrai nom : Mark Dyer
Nationalité : Jamaïquain

Le moins que l’on puisse dire c’est que Warrior King a remporté tous les suffrages avec son magnifique album « Virtuous Woman », sorti il y a 10 ans déjà!

Warrior King, de son vrai nom Mark Dyer, est né à Kingston en 1979. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a remporté tous les suffrages avec son magnifique album « Virtuous Woman », sorti en 2002. Très tôt passionné par la musique, il commence en imitant… Bounty Killer. Même si cela peut surprendre, il fait ses débuts dans des concours de chants en faisant le deejay dancehall (type bogle). Mais rapidement le jeune Bounty Junior, puis Junior King va se transformer en singjay et prendre le nom de Warrior King. C’est en effet comme ça qu’il se voit, comme un soldat rasta qui doit propager la parole de Jah dans le monde entier.
C’est pourtant une chanson d’amour qui va le faire connaître de tous les amateurs de reggae. C’est le single « Virtuous Woman », qu’il écrit pour sa chérie, qui mash up, en 2001 tous les dancefloors hardies, US et européens ! ! ! A partir de là, il va enchaîner quelques big tunes qui continueront de forger sa réputation.
Pour les retardataires, les nouveaux nés ou ceux qui étaient sur une autre planète dans les années 2000, courrez acheter son album « Virtuous Woman » qui réunit tous ses succès : « Jah is always here », « Love jah and live », Educations is a key », Empress so divine », « Breath of fresh air »… Chose rare, on peut écouter son album du début à la fin en kiffant. Il faut dire qu’il s’est entouré de musiciens tels le Fire House Crew, Dean Frazer, Jazzwad, et de producteurs comme Richard Brown (l’ex mentor des TOK), Donovan Germain le boss de Penthouse, ou Lion Paw… On peut évoquer également son big tune « Africa shall be free ».
Après une tournée européenne triomphale en 2004, il revient avec quelques titres sur les riddims « Silent River », le « Whoopie » ou encore le « Honey Cone »… Son second album arrive en 2005 : « Hold The Faith », grâce auquel il confirme son talent avec des hits tels que « Can’t Get Me Down » ou « My Life ». Malheureusement, il se fait rare en studio et sur scène après ce second opus pourtant très bien accueilli. Le guerrier traverse alors une véritable traversée du désert pendant près de 4 ans. Malgré une apparition au Reggae Live Tour aux côtés de Black Uhuru, Tony Rebel, The Abyssinians et Gregory Isaacs en 2006 en France, on n’entend plus parler de lui. Il sort un big tune en 2008 sur le Midnight Riddim : « Tell Me How Me Sound », tristement éclipsé par les autres énormes tunes présents sur la série (Buju Banton et Tarrus Riley notamment). Son retour discographique sera donc pour 2009 avec la sortie de l’album « Loves In The Air » qui passe presque inaperçu. Il reprend alors son tube de 2008, « Tell Me How Me Sound » et donne ce titre à un nouvel album en 2011. Un album beaucoup mieux accueilli que le précédent et qui replace Warrior King dans la course... Définitivement un grand talent du new-roots !

Biographie par Sacha Grondeau, mise à jour par Djul
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