Soul of Anbessa

Soul of Anbessa

Vrai nom : --
Nationalité : Francais

«The music of our hearts is roots». Ces mots, prononcés par le chanteur du groupe Misty in Roots sur la scène de leur mythique concert à l’Eurovision de Bruxelles en 1979, incarnent la philosophie du label suisse Soul of Anbessa, et des morceaux qu’il sort depuis deux ans.

Une contribution modeste mais déterminée à un genre musical, le roots reggae, et à une certaine idée de la musique. Une musique militante, sombre et sauvage. Avec, toujours en ligne de mire, la quête du son des 70’s, pour une approche nostalgique pleinement assumée.

Totalement indépendant, Soul of Anbessa («l’âme du lion» dans un mélange d’anglais et d’amharique) a été créé en 2006 par Marc Ismail, historien/journaliste suisse de 32 ans. Après s’être passionné pour les musiques jamaïquaines pendant 10 ans, et avoir passé 2 ans à étudier le développement du reggae en Suisse pour son master en histoire contemporaine, il a décidé de franchir le pas et tenter de réaliser un vieux rêve personnel: produire un morceau en Jamaïque, avec ses héros musicaux.

Le rêve est devenu réalité en mai 2006, grâce notamment à l’aide précieuse de son mentor BB Seaton, avec l’enregistrement du morceau «Forward», de son grand ami Prince Alla. Une première expérience magnifique, qui a éveillé l’envie de continuer l’aventure. C’est ainsi une série entière qui est née peu à peu sur le riddim «Shuttle», un rockers à l’ancienne avec les monuments Sly Dunbar, Dwight Pinkney, Ansel Collins, Keith Francis et Nambo Robinson à la baguette, le tout passé par les mains expertes d’Errol Brown.
Au fil des ans et des voyages à Kingston, l’aventure s’est poursuivie, voyant quelques-uns des plus grands noms de l’histoire de la musique jamaïcaine se succéder derrière les micros: BB Seaton, Dennis Alcapone, Stranger Cole, Glen Adams, Johnny Osbourne, Leroy Sibbles, ou les Tamlins. Mais aussi des artistes en devenir, tel le nigérian Ras Obi, ou la chanteuse jamaïquaine Jazzmine Black.

Ce sont aujourd’hui 5 singles qui sont sortis en 45 tours, et distribués dans le monde entier. Masterisés par Chris Hanson, ancien musicien de Black Slate, et pressés à Londres, ils se veulent des morceaux iconoclastes, en dehors des modes actuelles, mais sincères et soignés.

Le morceau «Touch my hand (kwem naka)» de Ras Obi, a été sélectionné par le magazine Vibrations pour figurer sur la compilation «Jamaica shines everywhere volume 2». Quant à «Don’t play», de Stranger Cole, elle représente la ville de Kingston sur la compilation «Saga Cités : Cities of music», éditée par Les Inrocks en août 2010.

La fin de l’été 2010 verra la sortie des premiers morceaux sur le nouveau riddim original du label: «Tizita» («nostalgie» en amharique). Un riddim qui lorgne cette fois-ci du côté du début des 80’s. Et pour ce son poids lourd des origines du dancehall, un seul nom s’imposait: les Roots Radics. En formation originale (Style Scott, Flabba Holt et Dwight Pinkney) additionné du clavier du Black Ark Robbie Lyn, ils délivrent une musique «big ship style» qui replonge près de 30 ans en arrière. A découvrir bientôt…


Site web : www.soulofanbessa.com

Contact: www.myspace.com/soulofanbessarecords


Catalogue:

SOA001 Prince Alla – «Forward»/Dwight Pinkney’s All Stars – «Dubward»
SOA002 BB Seaton – «Life goes on»/Dennis Alcapone - «It goes like that»
SOA003 Stranger Cole – «Don’t play»/Dwight Pinkney’s All Stars – «Don’t dub»
SOA004 Johnny Osbourne – «Hotta fyah what a fyah»/Ras Obi – «Touch my hand (Kwen naka)»
SOA005 Leroy Sibbles – «Why did you go»/Inyaki – «La Linea crossing»

A venir (entre l’automne 2010 et le printemps 2011):

SOA006 – Prince Alla – «Maybe (one day)» / Roots Radics – «Maybe one dub»
SOA007 – Tamlins – «World crisis» / Roots Radics – «Dub crisis»
SOA008 – Vernon Maytone – «Why peace take a back seat» / Danny Culture – «Bloody city»
SOA009 – Jazzmine Black – «Respect me» / Roots Radics – «Respect dub»

Biographie par Official
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