Les londoniens de The Skints présentent leur deuxième album "Part and Parcel" sorti en Angleterre en mars 2012 et produit par un certain monsieur Prince Fatty , qui a notamment travaillé avec Grégory Isaac, Dub Syndicate , Adrian Sherwood, et plus récemment Hollie Cook. Une belle preuve de confiance envers ces jeunes talents et encore une fois un flair aiguisé!
Créé en 2005, ce quatuor original explore la musique sous tous ses angles, la faisant transpirer d'influences diverses et variées et en s'appuyant sur une base musicale qui est le ska. Le ska est en effet très présent et on retrouve dans cet album des références sonores qui ont fait le succès des groupes phares de la scène musicale anglaise comme Madness ou The Specials. Toutefois The Skints sait y faire avec le mélange des genres, et on savoure ainsi de bons moments dub, calypso , rock steady ou encore hip hop, pour un résultat unique et personnel. Sur des mélodies entraînantes The Skints charme l'audience et fait revivre une musique des années 1970: le ska en bonne et due forme!!
Tout est donc une question de tempo mais également d’instruments. En effet, The Skints arrivent parfois à nous faire oublier qu’ils ne sont que quatre. Mélodica, flûte traversière, percussions, basse, guitare, batterie, clavier, saxophone… tout est bon pour varier les compositions et mettre en avant les ouvertures musicales. Le phrasé est lui omniprésent, et les titres qui s’enchaînent sans temps mort font la part belle à des textes conséquents qui flirtent parfois avec l'esprit de révolte du mouvement punk. On pense notamment à ''Rise Up'', ''Up Against The Wall Riddim'', ''Live East Die Young''. D'autres apparaissent plus légers comme ''Ring Ring'', ''Sunny Sunny'', ou encore ''You Better''.
The Skints oscillent donc entre la traduction d’une réalité pas toujours évidente à affronter, et un optimisme sincère et convainquant!
Les jeunes londoniens débarquent enfin sur le sol français avec ce son frais et ces saveurs venues d'ailleurs! Part & Parcel mettra tout le monde d'accord: le ska n'est pas mort et qui de mieux pour raviver la flamme que la jeune génération londonienne, humaniste et révoltée?!