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Nouvelle soirée reggae à Paris à marquer dans vos calendriers de toute urgence : Roots & Culture #4 avec IJhaman Levi et Culture featuring Kenyatta Hill, le 28 mai 2025 à l’Elysée Montmartre !
IJAHMAN LEVI
IJahman, appelé aussi IJahman Levi, est un chanteur, compositeur et producteur de reggae jamaïcain né en 1946 à Manchester, sous le nom de Trevor Sutherland. IJahman Levi a grandi à Trenchtown, quartier de Kingston, et se passionne dès son plus jeune âge pour la musique, ses premières influences étant Alton Ellis et Joe Higgs. Il rencontre alors Bob Marley qui, comme lui, commençait à chanter dans les rues de Kingston. Quelque temps après, il enregistre son premier single Red Eyes People pour Duke Reid et Treasure Isle sous le nom de Youth. Il part ensuite, avec ses parents, pour s’installer en Angleterre. Il y rencontre Rico Rodriguez et participe même à son célèbre morceau Africa. À cette époque, il avait pour influences Otis Redding et Sam Cooke Par la suite, Chris Blackwell, patron du label Island, lui propose d’enregistrer quatre morceaux pour lui. Malheureusement, peu après il fait deux ans de prison, et c’est à ce moment qu’il commence à s’intéresser à la Bible et prend le nom d’IJahman Levi. Quand il rentre en Jamaïque il enregistre son premier album Haile I hymn chez Mango, suivi de Are we a warrior. En 1985, il rencontre sa nouvelle compagne et enregistre un duo avec elle. C’est l’année suivante qu’il crée son propre label Jahmani et gère seul sa carrière. Une grande partie de ses morceaux sont inspirés de ses rêves qu’il considère comme étant les messages de Jah.
CULTURE FEATURING KENYATTA HILL?
La carrière de Kenyatta Hill a commencé le jour où celle de son père s’est achevée. Joseph Hill, chanteur et compositeur du légendaire trio vocal jamaïcain Culture, s’est effondré et est décédé lors d’une tournée européenne en 2006. À la grande surprise des promoteurs, des fans et des critiques, Kenyatta est monté sur scène et a donné des spectacles électrisants à plusieurs reprises – dix-neuf concerts en tout – jusqu’à la fin de la tournée. C’est du jamais vu, quel que soit le genre musical et à n’importe quelle époque. Kenyatta s’est tellement donné, comme son père l’avait fait pendant tant d’années, que les deux ont semblé ne faire qu’un, les voix et les vibrations étrangement similaires enflammant les critiques et donnant naissance à un nouveau mantra reggae : « magique, pas tragique ». Influencé par des éléments du dancehall, ancré dans la tradition roots et motivé pour poursuivre l’œuvre de son père, Kenyatta s’est mis à écrire pour terminer les chansons que Joseph avait commencées et créer sa propre musique. Culture featuring Kenyatta Hill continue de partager la sagesse du reggae conscient de Joseph avec la vision musicale jeune et vivante de Kenyatta.