Cloturons les reportages écrits de 2011 sur l'un de nos coups de coeur de l'année: Hollie Cook.
Jeudi soir humide sur Paris en ce mois de décembre 2011. La Gaîté Lyrique accueille, tel un écho à ses origines londoniennes, la nouvelle égérie de Music Action : Hollie Cook. Jeune britannique de 25 ans et ancienne membre de The Slits (groupe post punk), elle vient prendre d'assaut la scène parisienne. Outre son style déjanté et sa gueule d'ange, sa voix fait frémir. Elle a vu son partenariat avec Prince Fatty diffusé jusque sur les ondes de France Inter. Pas moins que çà en ces temps où le reggae est limité aux radios locales. Cette voix suave et cristalline ne peut laisser indifférent. Reggae.fr était présent afin de voir (et promouvoir) cette petite perle anglaise. Faisons place à Hollie !
La première partie était l’occasion d’entendre un groupe influencé par la soul et désirant mettre en avant les influences soul sur le reggae. 
Les Shaolin Temple Defenders viennent présenter leur nouvel album « Take It Slow », titre qu’ils reprennent avec verve ce soir. 
Bonne humeur, bonne musique et blagues sont venues caractériser le concert d’un peu plus de 40 minutes devant un parterre de fans séduits par les sonorités soul-funk de ce groupe bordelais. 
Peu après 21 heures, la tant attendue Hollie Cook vient prendre possession de la scène. La salle devenue temple du multimédia est pleine d’un public (un peu plus de 500 personnes) tout acquis à sa cause. 
Point de bobos dread, mais plutôt des fans de rock ou d’un reggae aux influences 70’s qui se sont rassemblés. 
Le show démarre sur les chapeaux de roue avec son titres « Milk and Honey », pas moins ! Hollie a débuté il y a quelques années sa carrière dans un groupe punk, The Slits, dissout depuis. Elle va de ce pas reprendre un de leur titre qu’elle affectionne particulièrement. Les fans, anglais, présents dans la salle sont comblés. 
Si sa voix est véritablement belle, sa capacité à motiver la foule est un peu moins exceptionnelle. Il faut dire qu’une voix si tendre n’est pas un facteur motivant ! Heureusement, Horseman est là pour toaster et apporter une belle énergie. Le duo va donc de paire, comme nous avions pu le voir au Reggae Sun Ska cet été. Souhaitons-lui de pouvoir et savoir s’émanciper d’un partenaire comme elle l'a pu quelque peu le prouver sur « That Very Night » ou « Cry ».
Quelques 80 minutes de présence sur scène et l’effet Hollie Cook a agit. Son style, sa voix nous auront, vous pouvez le voir, séduit. Si, en effet, elle n’est pas une boule de nerf, son répertoire est des plus intéressants et charmants. Apprêtez-vous à la voir en festival cet été…vous tomberez sous le charme, sans doutes. 
Tracklist (non exhaustive) :
Milk and honey
Walking in sand
I was so different
That very night
Cry
New town
Used to be
Sugar water
Baby
Body beat
chronique Roots 6
