Qui ne connaît pas Flavia Coelho ? Cette franco-brésilienne qui, depuis la sortie de son 1er album « Bossa Muffin", sème le soleil un peu partout en France et ailleurs. Haut placé dans les ventes musiques du monde, le métissage musical bourré d’énergie et de chaleur, est à l’image de la chanteuse, par ailleurs 7ème artiste la plus programmée des festivals 2012. Sous un climat tropical, jeudi 26 Juillet, dans les arènes de Fourvière, alors que Flavia Coelho vient de terminer ses balances, elle nous accorde une interview.
Reggae.fr: Flavia, tu chantes ce soir aux Nuits de Fourvière, dans le cadre d'une spéciale ‘’Nuit du Brésil’’; tu auras l’honneur d’être en 1ère partie de Gilberto Gil, artiste de renommée mondiale. Comment te sens-tu ?
Flavia Coelho: Je tremble…ah, ah ah (rires). Je tremble parce que je suis devant un monstre de l’architecture mondiale, les Arènes de Fourvière, et en même temps, devant LE monstre de la musique brésilienne, Gilberto Gil. Donc, c’est beaucoup. Je remercie Jah depuis ce matin, parce que vraiment le cadre est magnifique. Jah est avec nous, avec un temps pareil !
Depuis mi-juillet, ton album « BOSSA MUFFIN » est disponible en Deluxe Edition. Y figurent quatre nouveaux titres. Doit-on comprendre que tu avais encore des choses à dire ?
Bah oui voilà, comme dans la vie je parle beaucoup, la musique c’est pareil. J’avais encore des choses à dire. La maison de disques nous voyant sans cesse en création, a dit : « Bon et bien, puisque vous avez des morceaux, on va sortir quelques titres. » Et ça coïncidait aussi avec la tournée. On l’a sorti cet été, j’en suis très contente, les gens le reçoivent très bien. Il y a déjà certaines radios qui jouent les titres, les critiques sont bonnes…bon…pour la suite des choses, tout va bien ! 
© Guillaume Perret
En portugais ça donne quoi ?
Tudu tà bem !
"Comment ne pas être du reggae ? Le reggae est dans le sang de tous ceux qui sont métisses ! Il y a beaucoup de reggae au Brésil. La région d’où vient ma mère, São Luís de Maranhão, c’est vraiment - après la Jamaïque - le pays du reggae (...)"
Dans ces nouveaux titres, le reggae est encore et toujours présent. Sur scène, les supporters d’artistes reggae ont pu apprécier tes duos avec Max Roméo, Tiken Jah Fakoly…etc. As-tu conscience que pourtant empreint de bossa nova, salsa… ton style musical te rallie à la grande famille du reggae ?
Comment ne pas être du reggae ? Le reggae est dans le sang de tous ceux qui sont métisses ! Il y a beaucoup de reggae au Brésil. La région d’où vient ma mère, São Luís de Maranhão, c’est vraiment - après la Jamaïque - le pays du reggae, les grands grands artistes reggae sont passés là-bas. Et moi, j’ai grandi un peu dans cette ville aussi et j’ai été imprégnée du reggae depuis que je suis enfant. L'autre raison pour laquelle je suis imprégnée de cette musique est que je viens d’un milieu défavorisé et l’origine du reggae vient aussi de là. Donc, même si je vis un jour dans les belles villas à Los Angeles, j'écouterai du reggae parce que je suis comme ça ! Ah ah (rires)
© Guillaume Perret
Donc tu vis sur un tempo reggae ?
Tempo reggae oui ! Tu sais, je suis une jeune fille qui écoute beaucoup de choses… « jeune fille », c’est bien ! (elle prend un air amusé)
"Je suis une jeune femme qui écoute beaucoup de choses et le reggae fait partie de mes empreintes, je ne peux pas m’éloigner de ça, pas pour le moment."
Ça fait plaisir !
(rires)
Je suis une jeune femme qui écoute beaucoup de choses et le reggae fait partie de mes empreintes, je ne peux pas m’éloigner de ça, pas pour le moment.
(ndlr: Flavia est très bien logée en matière de tempo reggae car deux de ses musiciens sont des membres du célèbre groupe KANA : Al Chonville à la batterie et Victor Vagh aux claviers/bass/cajun…)
Et bien merci Flavia, ne t’éloignes pas du reggae, et continue à nous faire profiter de tes bonnes vibes !
Merci beaucoup, bisous à tout le monde !
"Le Bossa Muffin, ce n’est pas difficile, c’est un état d’esprit, tu écoutes ce que tu veux, tu danses comme tu veux, tout le monde peut danser. C’est : tu bouges comme tu en as envie."
Ndlr: l’interview se termine ; la miss virevoltante va maintenant se revêtir de sa tenue de scène aux couleurs du brésil. Ce soir-là, elle nous livra un show digne de sa notoriété. Faisant sauter le public de Fourvière de la fosse jusqu’en haut des arènes. Le public ne connaissait pas ou peu son existence jusqu’à ce soir, mais repart conquis ! Et comme le dit si bien Flavia Coelho : « Le Bossa Muffin, ce n’est pas difficile, c’est un état d’esprit, tu écoutes ce que tu veux, tu danses comme tu veux, tout le monde peut danser. C’est : tu bouges comme tu en as envie ».
A écouter de toute urgence, mais surtout à voir en live, car c’est là que la ‘’Flavia fusion’’ fait le plus d’effet !
Le 16 Novembre 2012 à La Cigale :www.fnacspectacles.com
Lien site : www.bluelineproductions.info/flavia-coelho
