L’artiste guadeloupéen Misié Sadik avait donné rendez-vous à son public parisien en octobre à La Cigale pour présenter, en live, son nouvel album Koérans, sorti il y a quelques mois.
La salle affiche complet. Tandis que les spectateurs prennent place dans une ambiance déjà électrique. DJ Doubi assure un warm-up rythmé, préparant le terrain pour un show attendu avec impatience.
Un concert de Misié Sadik, c’est toujours une expérience musicale riche, où se croisent et s’entremêlent zouk, dancehall, reggae et gwo ka. Ce soir encore, l’artiste ne déroge pas à la règle : il ouvre le show avec le titre Koérans, morceau éponyme de son dernier opus, accompagné de danseurs dans une mise en scène particulièrement soignée.
Puis, au fil du concert, Misié Sadik puise dans son vaste répertoire, offrant à son public une setlist généreuse. Les classiques Ti Papa, Bab Anko, Eskizé Mwen, ou encore On Sèl Kou mais aussi des titres du dernier opus Papiyon, Enkondisiyonel, Yenki évew enflamment la salle, repris en chœur par un public conquis.
Laureen Rose rejoint la scène, ensemble, ils interprètent Kiproko. Plus tard, Riddla fait une apparition-surprise pour partager An Wo, sous les acclamations du public.
Puis est offert un moment suspendu, la salle s’apaise. Misié Sadik entonne le guitare-voix Pa Lagué. Le public chante à l’unisson, comme une prière. Un pur instant de communion.
Pour clôturer la soirée, l’artiste choisit Gwo Blo, extrait de son dernier album Koérans. Les rythmes s’emballent, les bras se lèvent, les sourires éclatent. La Cigale vibre une dernière fois avant que les lumières ne se rallument.
Une fois de plus, Misié Sadik a prouvé qu’il était bien plus qu’un artiste : un ambassadeur du son guadeloupéen, capable de fédérer et d’émouvoir, tout en faisant vibrer.
