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Abyssinians : Satta Dub [Tabou Records]
The
Abyssinians resteront pour beaucoup le meilleur trio des années 70, pour l’information ils furent formés en 1968 et étaient composés de Bernard Collins le chanteur principal et des deux frères Linford et Donald Manning. Certains auront remarqué que le titre de cet album comporte le terme «Satta» qui leurs rappellera très certainement un des titres les plus mythique et inoubliable que la Jamaïque nous est pondu, j’ai nommé «Satta Massagana». Depuis ils sortirent trois albums : «Satta», connu aussi sous le nom de «Forward onto Zion», puis «Forward» et finalement «Arise». Cet album compile la plupart de leurs meilleurs tracks en version dub, plus quelques bonus qui consiste en des featuring de toute beauté et comportent quatre déclinaisons de cet hymne qu’est «Satta Massagana» : «Thunderstrorm» est une version instrumentale avec Bongo Herman, Bongo Lez et Donald Manning aux percussions ; «Mandela» avec au saxophone
Tommy McCook et toujours lui sur «Mandela Part2» délaissant le saxophone pour un fifre (cette dernières version d’ailleurs étant des plus psychédélique). Le reste des morceaux oscille entre version très dub avec des jets de vocals à tout va, et on retiendra parmi les meilleurs tracks «Zion I Dub», «There is no Dub» et «Y Man a Gan Dub». Le tout supporté par de très bon musiciens tel que
Sly Dunbar, Robbie Shakespeare(bass), China Smith and Mickey Chung (guitare), Richard Ace, Clive Hunt, Tyrone Downie et Pablo Black (au clavier) ; Pour ce qui est cuivre on est au top aussi avec des artistes tel que
Tommy McCook, Herman Marquis, Bobby Ellis, Headley Bennett, Clive Hunt et Cedric Brooks ; rien que ça. Vous l’aurez compris : il n’y a que de la grosse pointure. Seen ?!
