Dub Stories
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Dub Stories

Dub stories, « l’histoire du Dub racontée par ses activistes » présente une compilation de titres retraçant différentes tendances de ce son issu du reggae et qui est maintenant dérivé dans d’autres styles. La compilation est agréable dès la première écoute et l’on laisse volontiers ce cd prendre résidence dans la platine pour déguster les basses profondes des tracks proposés, jours après jours… L’histoire commence par un envoûtant Lee Scratch Perry qui signe un « Voodoo » planant et mystique à souhait. Une introduction très convaincante qui laisse place à Disciples et un imparable « Imperial Stepper ». La basse puissante nous entraîne tout au long de ce morceau qui voit les Disciples jouer avec les effets après deux minutes de stepper posés. Zion train suit sur la programmation de ce VA avec l’excellent « Hailing up the selector ». Les basses sont intenses, les sons se font graves et profonds pour rendre hommage à bon nombre d’acteurs incontournables du son UK/Dub, allant de Jah Shaka à King Shiloh, pour ne citer qu’eux. Le quatrième track est réservé par les Bush Chemists avec « Foot Step Dub », dans la même lignée que les cuts précédents, le sélection est vraiment bonne et les tracks s’enchaînent sans qu’il n’y ait de baisse de régime dans la qualité des morceaux proposés Vous l’aurez compris avec ce début de chronique, la première partie de ce VA fait la part belle aux monstres de la scène UK/Dub. Massaneh poursuit avec un Stepper original : « Skenga », remplit de sample de toutes sorte (guitare, trompette), la basse se fait à nouveau très puissant et la caisse claire dédoublée donne un rythme très rapide pour un résultat très agréable. Retour dans un style pur Uk/Dub avec les Cultural Warriors pour un « Righteousness » dans lequel le clavier envoûte l’oreille. Les riffs de guitares, complètent, par intermittence un son propre et sans bavure. Au milieu de tous ces gros calibres internationaux, on retrouve les bordelais d’Improvisator Dub, qui soutiennent le niveau élevé du début du VA avec un excellent « Be Yourself », aux sons orientaux par moments. La flûte qui suit annonce un stepper très puissant de Weeding Dub. « Long Way » propose un rythme très soutenu par de rapides aigus qui sont supportés par des cuivres volumineux à souhait. Arrive maintenant, la plus grosse tune du VA : King Shiloh qui produit un Peter Broggs de tout premier ordre. « Love in a higher region » est absolument magnifique, un Dub profond et limpide dont King Shiloh à le secret, ponctué d’une grande prestation de Peter Broggs. Enorme ! Le VA continue ensuite sur des notes légèrement plus électro avec tout d’abord « Warrior » d’Iration Steppas qui marque la transition avant d’enchaîner sur un Dub/rock de Zenzile avec « Up is the long way to go », avant de faire place à High Tone pour « Sushit » et enfin Brain Damage avec « Fenêtres ». Cette fin de VA est trop décalée du contexte UK/Dub de la première partie du CD pour être convaincante. Mais de façon globale, ce VA Dub Stories, qui trace son chemin à travers différentes facettes de la musique Dub est très bon et mérite absolument le détour. A chacun de juger les qualités des dubs à sa manière, mais les fans de Stepper seront à coup sur sous le charme des 10 premiers titres.
Par Jérôme
Commentaires (1)
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Par fab777 le 10/08/2006 à 13:55
"Arrive maintenant, la plus grosse tune du VA : King Shiloh qui produit un Earl 16 de tout premier ordre. « Love in a higher region » est absolument magnifique, un Dub profond et limpide dont King Shiloh à le secret, ponctué d’une grande prestation de Earl 16. Enorme !" Ce qui est énorme c'est de ne pas reconnaitre Peter Broggs et le confondre avec Earl 16... Et pourtant les artistes sont précisés sur la pochette du disque...

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