Le procès de Young Chang MC a démarré ce lundi devant la cour d'assises de Nancy. Incarcéré en détention provisoire depuis 2013, le singjay guadeloupéen est accusé d'enlèvement, séquestration, actes de torture, barbarie, tentative d’extorsion et tentative de meurtre. Des accusations lourdes relatives à une sombre affaire de drogue dans laquelle Yoni Sama de son vrai nom est impliqué. Quelques informations sur ce procès en cours ont été dévoilées dans la presse cette semaine. On y apprend notamment que l'avocat de l'artiste, Maître Plouvier, évoque l'absence d'un père, la violence présente en Guadeloupe, l'esclavage et le "code noir" pour expliquer les gestes de son client pourtant décrit comme "un garçon gentil, intelligent et sympathique [...] par sa mère, sa demi-sœur et sa fiancée (Source : Est Républicain). Des explications pour le moins insuffisantes par rapport aux faits reprochés à Young Chang MC qui aurait sequestré et torturé plusieurs personnes avec deux complices suite à l'arrestation par la douane d'une mule transportant 4 kilos de marijuana pour l'artiste entre la métropole et la Martinique. Désireux de récupérer sa marchandise, Young Chang aurait donc infligé ces actes d'extrême violence à un ami de la mule ainsi qu'à la mule elle-même avant de débarquer avec ses complices chez un autre supposé trafiquant avec des armes à feu. Les trois hommes auraient ouvert le feu sur place avant de prendre la fuite. Une sale histoire dont on connaîtra l'issue à la fin de la semaine semble-t-il. Young Chang MC et ses complices risquent la réclusion criminelle à perpétuité.