Originaire de la Martinique, le singjay
Cyparis fait partie de ces talents
que l'on devrait mettre plus souvent sur le devant de la scène. Exerçant ses talents dans le sud-Est de la France depuis cinq ans déjà, il est présent sur toutes les grandes manifestations organisées dans la région depuis.
Il brûle ses premières planches en 1998 avec
Papa Tank. Dès son arrivée en France, il rejoint le collectif KLM un groupe ragga hip-hop où flottait déjà l'esprit des sound system. A l'époque épaulé par Sista LD et Cekel, il
décide de tenter l'expérience du band. Dés 1999, il intègre Nejma groupe
reggae avec lequel va se développer son talent de compositeur. Avec Uma en
2000, il flirte avec le Jazz et épaissit son potentiel.Vînt l'époque ou se
montèrent les premiers sound-systems niçois, il est l'un des principaux
acteurs de ce mouvement. En 2001, il tente l'expérience du King-Kong krew aux côtés d'un singjay guadeloupéen du nom de Thunda B. Il écume alors les
festivals reggae de la région et organise des sounds un peu partout dans
Nice avec des selecta comme Beshigh, Weedim, Long Jhon Sleeves, Lion
Roots... Ainsi, il joue aux côtés des plus grands Israël Vibration, Big
Youth, Max Roméo, I Jah man,
Alpha Blondy,
Gladiators,
Buju Banton, Anthony b,
Capleton,
Tiken Jah Fakoly et bien d'autres... Il étoffe ainsi ses
performances scéniques. Souvent réduit à jouer dans des conditions
déplorables, le public n'a pu qu'en de rares occasions voir l'étendue de son talent. Ceux qui l'ont vu s'en rappellent encore tant sa performance scénique fut appréciable.
Il rejoint finalement le groupe Linkage en 2002. Avec eux sort un premier
album en 2004 intitulé Fundamental fundation, on le retrouve ici dans un
style un peu moins conventionnel en combinaison avec un Jamaïquain du nom de Fahreineit qu'on a pu voir en première partie de Sean Paul( paru chez Uprite records).
On le retrouve la même année sur l'album reggae des Varois de No More
Babylone sous le pseudonyme de Jamal, puis sur l'album de Babylone Pression, le jeune groupe de métal Marseillais.
Surprenant dans ses choix pour le moins éclectiques, le dancehall reste son
point fort, connu pour sa voix rauque et gutturale,
Cyparis est aussi à
l'aise sur le hip-hop que sur le Roots. Il passe d'un style à l'autre et
effectue des prouesses vocales qui nourrissent encore les discussions de
ceux qui ont pu le voir ou travailler avec lui. Il fait partie de cette
génération de deejay polyvalent, capable aussi bien de chanter, de toaster
que de rapper et il ne devrait pas tarder à sortir son épingle du jeu.
Gageons que dans le futur on entende encore parler de lui... A découvrir
d'urgence!!!!!!