Taïro a trouvé, dans le reggae, le moyen de poursuivre le combat de son père qui, en raison de ses idées révolutionnaires, fut emprisonné pendant quatre ans au Maroc puis exilé à Paris. De sa mère, il a hérité le goût pour la langue française et la révélation de sa vocation en écoutant l'un de ses disques : Kaya de Bob Marley. Abonné des sound systems à la grande époque du ragga parisien, sa carrière a décollé quand Akhenaton l'a recruté pour la BO de Taxi 2 et explosé aux oreilles du plus grand nombre avec « elle veut » extrait de dis l’heure de Ragga. Depuis, Taïro est l'un des fers de lance du reggae français qui mobilise un large public à l'écart des grands médias.
Dans un pays déchiré par les questions identitaires, il y affirme une relation apaisée à sa double culture, et alterne les textes engagés ou plus légers. le chanteur avait 16 ans quand, en ouvrant un dictionnaire franco-anglais, il s'est choisi comme pseudo Taïro : l'apprenti.Toujours apprendre, voilà une belle philosophie de vie.
Cinq ans après l’album Ainsi soit-il qui l’a présenté sur la scène de l'Olympia et après les cartons des morceaux « Une seule vie » et « bonne weed » culminant à plus de 60 millions de vues.Taïro possède un savoir dont Reggae français sortie en 2016 est l'aboutissement.
Aujourd’hui à l’aube d’une nouvelle décennie Taïro revient avec un best of de 30 titres dont quelques inédits et repart sur les routes après un break à sillonner chemins et océans …