Passionné par la musique, Glen Washington commence au début des 70’s au sein du groupe Names and Faces, puis de 35 Incorporated.
Glen Washington est né en 1957 à Clarendon en Jamaïque. Passionné par la musique, il fait ses premières armes, au début des 70’s au sein du groupe Names and Faces, puis de 35 Incorporated. C’est dans ce dernier groupe qu’il joue aux côtés du futur leader de Culture Joseph Hill. Il apprend également à cette époque, l’art des percussions. Il devient donc chanteur percussionniste.
Il essaie d’enregistrer à droite à gauche et c’est finalement chez Joe Gibbs qu’il produit son single « Rockers nu Crackers » en 1978. Il ne rencontre pas le succès et n’arrive pas à percer dans le milieu du reggae. Il se spécialise alors dans les percussions qu’il joue dans différents groupes comme Culture, the Titans, The Avengers. Il joue également pour Stevie Wonder et d’autres artistes reggae comme Leroy Sibbles (ex-Heptones), Sister Carol, Gregory Isaacs ou The Meditations… Mais ce n’est que bien plus tard qu’il va reprendre ses activités de chanteur à plein temps. Comme quoi il ne faut jamais désespérer de réussir... Tout arrive à qui sait attendre. Il obtient, en effet, son véritable premier gros succès en 1998, vingt ans après son premier single, avec le titre « Kindness for weakness ». Et comme le hasard n’y est souvent pour pas grand chose, c’est Clement Dodd, du légendaire Studio 1 qui lui propose, en 1997, de se poser sur les classiques de Studio One. De cette collaboration naît « Brother to Brother » un très bon album de Glen. C’est véritablement le début de sa carrière solo puisqu’il sort un an plus tard chez VP, l’album « Next to you ». Il enchaîne ensuite avec les albums « Can’t you see », chez Jah Life en 1999, « Think about it » chez Penthouse la même année, « Free Up the Vibes » chez VP en 2001 et « Your love » en 2002 toujours chez VP.
L’artiste est un superbe auteur de chanson. Il n’y qu’à écouter ses performances sur les riddims « Fade Away » et « Intercom », deux classiques du new-roots, pour s’en convaincre. Glen Washington a bien mérité ses galons de big artiste reggae. Il sort 2 albums en 2004 : « The Right Road » et « Wanna Be Loved » et marque une pause discographique jusqu’en 2009 avec la sortie chez VP du très honnête « Destiny » où Glen réaffirme son intérêt pour le Lover’s Rock. Il fallait oser ! En 2011, VP lui consacre une de ses fameuses compilations « Most Wanted », preuve de son immense talent. Malheureusement, les apparitions de Glen Washington en France sont rares. Son dernier concert parisien avait d’ailleurs été annulé en 2009, alors qu’il devait venir défendre son album "Destiny". On espère le revoir très bientôt par chez nous.