Shaggy

Shaggy

Vrai nom : Orville Richard Burrell
Nationalité : jamaÏcaine

Tout le monde connaît Shaggy. Car à moins d’être sourd ou de ne pas écouter la radio, « It Wasn't Me », « Angel » », « Mr Boombastic », « Oh Carolina » ont propagé le ragga dans les salons de monsieur et madame tout le monde.

Tout le monde connaît Shaggy. Car à moins d’être sourd ou de ne pas écouter la radio, « It Wasn't Me » featuring Rik Rok, « Angel » featuring Rayvon, sa version 2003 du Sexy Lady riddim, « Mr Boombastic » et son tube planétaire « Oh Carolina » ont propagé le ragga dans les salons de monsieur et madame tout le monde. Rien ne prédestinait le jeune Orville Richard Burrell, né en 1968 à Kingston, à devenir une star mondiale. Mais le hasard a fait que ce mordu de reggae quitte la Jamaïque pour New York à l’âge de 18 ans. Les quelques apparitions qu’il a faites dans son île natale se transforment en deux hits, produits par Sting International, qu’il sort dès son arrivée à Brooklyn : « Big Up » et « Mampie ». Mais cela ne suffit pas à l’installer comme chanteur et se retrouvant à galérer, il rejoint alors l’armée américaine. Il participe à la guerre en Irak et restera marqué par cette expérience. De retour aux USA, son tube « Oh Carolina » (reprise d’une chanson nyabinghi de Count Ossie) l’installe en 1993 comme star internationale. Ce succès lui fait faire le tour du monde dans des shows pleins à craquer. Il reçoit en 1996 le Grammy Award du meilleur album reggae. Dans la foulée il sort en 1997 son album « Midnite Love ». Ce dernier ne rencontre pas le même succès, mais loin de désespérer, Shaggy se remet au boulot. C’est en 2000 qu’il nous pond un « Hot Shot » qui repart faire le tour du monde avec les singles que nous avons évoqués. Évidemment, on est loin du reggae music avec ses messages spirituels et ses appels à la prise de conscience collective. On est entre la pop et le dancehall, une version américanisée du dancehall que certains n’apprécient pas. Le grand public, lui, en tout cas semble y trouver son compte…. Cela ouvre le débat.
En 2002, il sort « Mr. Lover Lover », sorte de Best Of, où l’on retrouve tous les morceaux à succès de sa carrière. L’album « Clothes Drop » de 2005 reçoit moins de succès malgré de très bons titres comme « Wild2nite » et « Ready Fi Di Ride ». Désormais, Shaggy crée plus facilement la sensation sur des singles. Comme avec « Church Heathen » et « Bonafide Girl » (en trio avec Rik Rok et Tony Gold sur un recut du 007 Riddim) en 2007. Ces deux singles à succès se retrouveront sur l’album « Intoxication ». Après avoir vendu plus de 20 millions d’albums ( !), l’homme décide de poser un peu sa carrière et on l’aperçoit plus facilement sur scène qu’en studio. En 2009, il lance les concerts Shaggy And Friends dont les bénéfices sont reversés à l’Hôpital pour enfants Bustamante de Kingston. Ces concerts rencontrent un grand succès chaque année.

Biographie par Sacha Grondeau, mise à jour par Djul
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