Johnny Clarke est né à TrenchTown en 1955. Le seul moyen de se sortir du ghetto est alors les gang ou la musique. Johnny opte pour le second choix et participe à de nombreux concours de chants. Il en gagne finalement à 17 ans. Repéré par le producteur Rupie Edwards, il enregistre son premier single « God made the sea and the sun » sur le label Success. Mais le succès n’étant pas au rendez-vous et persévère avec deux titres « July » et « Everyday Wandering » qui connaissent une meilleure réception du public. Malheureusement Johnny et Ruppie ont quelques problèmes d’ententes ce qui les mène à la rupture.
En 1974,
Johnny Clarke rencontre Bunny Lee, l’un des producteurs les plus influents de l’île. ce dernier va en faire le leader de son équipe de chanteur qui comporta à l’époque
Horace Andy, Lindval Thompson et autres Cornell Campbell… C’est l’époque de très nombreux tubes comme « Move Out of Babylon Rastaman », « None shall escape the judgment », le titre de son premier album sorti chez Total Sound, « Rock With Me Baby », « Enter Into His Gates With Praise », qui donne son nom à un autre album de Johnny, et une reprise de « No woman no cry » qui fait un carton dans son île natale.
Grâce à cette collaboration
Johnny Clarke signe chez Virgin et va sortir, toujours avec Bunny Lee aux manettes, parmi ses meilleurs morceaux : « Cold it Up », « Too Much war », Tears of my pillow » et bien bien sûr le légendaire « Rockers time is now » ! ! !
Avec le début des 80’s,
Johnny Clarke connaît un succès décroissant au même titre que son producteur et mentor Bunny Lee. Installé au Royaume-Uni,
Johnny Clarke travaille alors avec Mad Professor,
Jah Shaka, Steely & Clevy et sort deux albums « Yard Style » (sur lequel on peu apprécier « Nuclear Weapon » et « Mount Zion ») et « Give Thanks ». Il enregistre un tres bon album de digital avec le roi en la matiere: King Jammy, avec "Think About It" ou il demontre qu'il est toujours d'actualité!
Il sort en 1997 un nouvel album produit par Niney the Observer, « Rock with me », mais c’est véritablement grâce au très bon label « Blood & Fire » qui sort une compilation de ses meilleurs titres de sa plus belle époque « Dreader Dread : 1976-78 » qu’il se rappelle à notre bon souvenir. Pour le meilleur…