Dès la fin des années 80, Ras
Mosahia fait partie intégrante d’un des premiers sound systems militant en Guadeloupe : « Mount Zion ». Rapidement, l’artiste se tourne vers le dance-hall et écume les sounds systems de l’époque qui, déjà devenaient incontournables. En 1993, Ras
Mosahia fonde le « Roots &
Culture Sound System » à Bergevin avec des brethrens tels que Malaka, Fredo, Darlane, Pasteur H.
C’est en 1998 que l’artiste sort son premier single : « Tchek la vibes » qui rencontre un bon succès d’estime du public En 2000, il pose « malpalan » sur Gwadajah de Big Georges productions. Ras
Mosahia ne s’arrête pas en si bon chemin et signe 2 ans plus tard le big tune « blackwoman » sur le Holiday’s Mix 2002 du label local Gwada Independenda et enchaîne la même année sur Gwadajah 2 avec des extraits croustillants de dubplates.
En l’an de grâce 2003, Buju, jeune producteur local invite
Mosahia sur son produit Buju Mixtape. Puis c’est en Martinique que le talent de Ras
Mosahia est sollicité pour la compilation Tchek it de WD Productions. Après une participation remarquée sur la mixtape de Puppa Alain : Blessing, Ras
Mosahia signe « Africa Unite » ,un cri déchirant en direction de la diaspora africaine et « Imagine », un big tune où l’artiste confie sa vision positive d’une humanité respectant la nature sur la compilation double cd San konbin de Gwada Independenda Records.
2004 voit la sortie de la mixtape évenement Dirty Wash sur laquelle Ras
Mosahia s’illustre avec 3 tunes dont 2 inédits: « Nou vé pa pon lay lay » et « lè la rivé ».
La collaboration fructueuse entre les labels Gwada Independenda, Dirty Wash et l’artiste se poursuit sur Hold Up où Ras
Mosahia rend un hommage vibrant à la femme dans « Big up my woman ». Sa voix unique gagne vraiment à être découverte et trouve de plus en plus sa place dans le cœur du public Reggae-Dance Hall. Tchekez sa vidéo. Bless Up!
