Pour ceux qui auraient un wagon, procurez-vous durgence la compilation « Ethiopia King » qui est sortie chez Patate Records et qui réunit ses meilleurs titres de 1975 à 1980.
Rod Taylor est né en 1957 à Kinston. Comme beaucoup de jeune, il rêve de devenir chanteur. Il fait ses premières armes dans des sound-systems comme Tipatone ou Kenyatta. Puis il rencontre Barry Brown, autre chanteur de l’époque avec qui il forme le groupe The Aliens. Il joue ensuite avec les Blues Jeans, gagne un concours de chansons.
Il va faire une rencontre décisive en la personne de Ossie Hibbert. Ce dernier lui fait enregistrer un single chez Channel One : « Bad Man come and goes », qu’il sort sur son lable Hound Dog. Ce qui caractérise
Rod Taylor c’est que le timbre de sa voix et sa manière de chanter soit très proches de celle de
Horace Andy et de Barry Brown avec qui il a commencé. L’anecdote veut que, enregistrant le single « Garden for Eden » pour le producteur Bunny Lee, ce dernier crédite non pas
Rod Taylor, mais … Barry Brown.
Rod Taylor travaille ensuite pour et avec
Linval Thompson. Continuant sur sa lancée il enregistre trois singles avec les Soul Syndicate pour le Freedom Sounds. Le titre « Ethiopian King » est un des succès de 1978. Il pose également le single « Don’t Give Up », avec aux manettes The
Scientist. 1978 reste une excellente année pour
Rod Taylor puisqu’il écrit « His Imperial Majesty » que produit
Mikey Dread et « Behold HIM » qui sort la même année et reste un des titres que son public préfère. En 1979, il sort le single « Run Run » pour Cry Tuff, le label de Prince far I. C’est pourtant le titre « In the Rigt Way » qui sera son plus grand succès et qui sort la même année (1979). Citons également les titres qu’il enregistre pour le ja-man label : « Look before your leap » et « Love Jah jah always ».
Mais le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’ait pas eu de chance dans la production de ses albums. Que cela soit avec
Linval Thompson ou
Sugar Minott il n’aboutit pas, et ce n’est pas faute de projets… Heureusement à force de persévérance, son premier album « Where is your love mankind », produit par Henry Lawes sort en 1980 chez Greensleeves.
Après une longue période de silence, il revient à la musique avec l’album « One in a million » en 1989, puis vient s’installer en France en 1991. C’est là où sa petite famille est installée. Vous n’aurez donc aucune excuse à ne pas avoir assisté à l’un de ses concerts… Et pour ceux qui auraient un wagon, procurez-vous d’urgence la compilation « Ethiopia King » qui est sortie chez Patate Records et qui réunit ses meilleurs titres de 1975 à 1980.