Bob Marley aimait la femme, ou plutôt toutes les femmes. Et si la gent féminine était très présente dans ses chansons c’était aussi le cas dans sa vie. Véritable séducteur il multiplia les conquêtes qui l'amenèrent inévitablement à avoir une descendance très nombreuse. Entre les adoptions et ses nombreuses aventures le chanteur a reconnu douze enfants, sept garçons et cinq filles. Mais être un enfant de Bob n’est pas une situation forcément évidente. Comment assumer cette charge symbolique et cette attente du monde pour la descendance d’un homme parti trop tôt et devenu une légende ? Comment passer après le père et se faire un prénom ? Voilà des questions qui ont dû trotter dans la tête de ses nombreux enfants, et pourtant… La descendance Marley assure parfaitement son rôle et est pour le moins active sur la scène reggae dancehall depuis déjà plusieurs années et ce, en s’inspirant évidemment de l’héritage de leur père mais en apportant une dose d’originalité qui permet à cette famille de rester au premier plan de la scène musicale jamaïcaine. Alors essayons de décrypter quelle est la recette des Marley pour réussir à reprendre le flambeau de cette manière. Bien évidemment ils ne sont pas tous chanteurs mais ils sont quelques uns à porter fièrement le nom de leur père. Petit récapitulatif de la famille Marley :
Sharon Marley (adoptée et fille de Rita)
Sharon, née en 1964, est la fille biologique de Rita. Elle fut adoptée par Bob lorsqu’il se maria avec. Bien que ce ne soit pas la plus connue de toute la tribu Marley celle-ci a participé à de nombreux projets musicaux avec ses frères et sœur. On note par exemple sa présence dans le groupe de Ziggy Marley en compagnie d’autres membres de la famille.
Cedella Marley (fille de Rita)
Portant le même prénom que la mère du chanteur (Cedella Booker), Cedella Marley est le premier enfant biologique de Bob Marley. Née en 1967, elle est actuellement PDG de Tuff Gong International. Vivant à Miami et mère de trois enfants elle est une gestionnaire hors pair de l’héritage de son père. De plus, elle fait également partie du groupe des Melody Makers accompagnant Ziggy, un autre fils de Bob.
David « Ziggy » Marley (fils de Rita)
A l’origine du groupe Ziggy Marley & The Melody Makers qu’il fonda avec trois de ses frères et sœurs David Marley est l’un des enfants les plus prolifiques de Bob. En effet il est actif dans la musique et plus particulièrement dans le reggae depuis ses onze ans. En 1981, lors des funérailles de son père il prend le micro pour rendre un dernier hommage chantant à son géniteur. Régulièrement en tournée seul ou avec les Melody Makers il est l’une des valeurs sûres du reggae actuel. Position que les différents Grammy Awards qu’il a reçu pour ses différents album viennent confirmer. Père de quatre enfants il est marié à Orly Agaï qui est également son manager.
Stephen Marley (fils de Rita)
Même si ce n’est pas le fils de Bob qui se met le plus en avant il n’en reste pas moins un grand artiste. En effet, il est reconnu pour son œuvre dans le milieu musical, que cristallisent ses cinq Grammy Awards. A la fois producteur, vocaliste, musicien, chanteur, Stephen travailla à de nombreuse reprise avec sa famille et reste certainement le plus polyvalent de tout le clan Marley.
Robert « Robbie » Marley (fils de Pat Williams)
Il est difficile de trouver des informations sur Robbie Marley que Bob eut avec l’une de ses connaissances de Trench Town, Pat Williams. Etrangement absent du site internet regroupant toutes les informations sur la famille www.bobmarley.com, il n’apparait pas non plus sur les différents projets musicaux des autres Marley.
Rohan Marley (fils de Janet Hunt)
Né en 1972 en Jamaïque Rohan quitta rapidement son île natale pour aller étudier aux Etats-Unis où il devint joueur de football américain pour les Hurricanes à l’université de Miami. Il participa également au développement de plusieurs projets musicaux de ses frères et sœurs. Se servant de l’aura de son père il a également lancé sa marque de vêtements Tuff Gong Clothing. Marié à la célèbre chanteuse Lauryn Hill, il est père de quatre enfants.
Karen Marley (fille de Janet Browen)
Née en 1973 en Angleterre, Karen fit tout de même ses études en Jamaïque. Dès ses plus jeunes années elle s’intéresse à la mode et à la décoration d’intérieur, domaine qu’elle choisira pour son cursus scolaire supérieur au Canada. Elle partira ensuite pour Londres pour apprendre la coiffure dans la célèbre Vidal Sassoon Academy. Elle travaille actuellement comme styliste pour les marques de vêtement créées par la famille, Catch a fire clothing et Tuff Gong clothing.
Stephanie Marley (fille de Rita avec un autre homme, reconnue par Bob)
Née en 1974 elle a aussi beaucoup voyagé pour ses études. En effet elle passe son cursus scolaire primaire en Jamaïque puis part elle aussi pour Londres pour poursuivre ses études en sociologie et psychologie. Elle passe ensuite un Bachelor en art au Canada. Par la suite elle mettra ses compétences au service des intérêts de la famille, d’abord dans la musique avec les différents labels puis dans l’hôtellerie puisque c’est elle qui supervisera la mise en place du Marley Resort & Spa aux Bahamas.
Julian Marley (fils de Lucy Pounder)
Né en 1975 à Londres, Julian fait partie des enfants de Bob qui se sont investis pleinement dans la musique. Dès l’âge de cinq ans il enregistra son premier single, une reprise de la chanson de son père Slave Driver, dans le studio familial Tuff Gong. Dans les années 1990 sa carrière professionnelle débute lorsqu’il crée l’Uprising Band. Très proche de ses frères il participe également à des projets musicaux communs. Multi instrumentiste et ouvert d’esprit Julian ne se contente pas de s’intéresser uniquement au reggae et s’ouvre à différents styles de musiques afro-américaines ou latines. Ce qui lui a permis d’obtenir récemment, lui-aussi, un Grammy Awards.
Ky-Mani Marley (fils de Anita Belnavis)
Né en 1976 Kymani en tant que bon fils d’une ex-championne de tennis de table s’intéresse, dans ses premières années, au sport. Il jouera notamment au football américain ainsi qu’au football à un certain niveau. Cependant même si son père meurt lorsqu’il a cinq ans c’est la voix de Bob que Kymani va suivre. En 1996 il enregistre son premier album intitulé Like father like son (tel père tel fils). Composé de onze reprises de titres de Bob suivis de leur version dub, il apparaît comme un hommage à son géniteur. Par la suite le chanteur se diversifiera davantage en démontrant qu’il s’intéresse à d’autres styles musicaux avec son opus The Journey. Ky-Mani multipliera ses compétences artistiques en jouant en tant qu’acteur dans les films jamaïcains One Love puis Shottas. Lui aussi est resté proche de ses frères avec lesquels il tourne régulièrement dans le monde.
Damian « Jr Gong » Marley (fils de Cindy Breakspeare)
Né en 1978 de la relation de Bob avec Cindy Breakspeare (miss monde 1976), Damian est certainement l’un des plus célèbres enfants de la légende. Il s’inscrit dans la continuité de l’engagement de son père et son pseudonyme Junior Gong est bien là pour le rappeler. Il débute sa carrière musicale au sein des Sheperds groupe composé essentiellement par des enfants de stars issues de l’île caribéenne. Cependant après la séparation de la formation Damian s’oriente vers le dancehall où il va exceller. L’apothéose arrive en 2006 lorsqu’il reçoit le Grammy Award du meilleur album de reggae de l’année pour son incontournable Welcome to Jamrock. Désireux d’explorer d’autres facettes de la musique il s’est récemment associé avec Nas pour sortir un album plus orienté Hip hop.
Makeda Marley (fille de Yvette Crichton)
Serait née en 1981 après la mort de son père.
Nous n'avons pas trouvé de plus amples informations sur elle….
Les enfants Marley : héritiers d’un empire
Après ce bref tour d’horizon de la descendance de la légende Bob Marley, il semble, en regardant les différents visages, que la tribu a hérité des traits du père. Mais lorsque l’on se penche plus attentivement sur le parcours de chacun on remarque que les enfants ne se sont pas contentés d’une vague ressemblance mais se sont également emparés et réappropriés le véritable empire Marley.
Un empire musical :
Nous ne reviendrons pas ici sur la carrière de Bob Marley, car chacun sait qu’elle fut exceptionnelle et restera pour longtemps dans les mémoires. Ce qui nous intéresse ici c’est d’analyser comment les enfants, et particulièrement les fils, se sont réapproprié cet héritage musical et s’ils ont réussi à sortir de la simple mimesis du père. Et dans cet exercice chacun a pris des positions différentes et tous ont des parcours différents donnant une image propre à chacun d’eux. On ne peut donc pas faire de généralités concernant la descendance Marley, tentons donc de les étudier un par un.
Commençons tout d’abord par Ziggy qui représente certainement le personnage marchant le plus sur les traces de son père. En effet dans sa musique et lors de ses prestations scéniques Ziggy semble vouloir garder le même esprit qui attirait le public au concert de son paternel. Ça en devient parfois bluffant quand le fils imite avec application les mimiques et intonations de voix de son père. Il reprend également régulièrement les chansons de Bob comme ici lors d’un hommage :
Ziggy apparaît donc comme le fils modèle, reproduisant le son de son défunt père et œuvrant pour la mémoire de ses textes. Il chante régulièrement les titres de son père en concert. Cependant résumer le jeune chanteur à cela serait considérablement le réduire, il ne faut pas omettre tout de même qu’il chante ses propres chansons pour lesquelles il est régulièrement récompensé, notamment aux Grammy Awards. Ses textes sont d’ailleurs souvent tournés vers la famille avec qui il passe du temps sur scène grâce au groupe Ziggy Marley & The Melody Makers. Ceci étant Ziggy reste le fils le plus proche de Bob
par ses attitudes ainsi que par l’univers musical qu’il lui emprunte.
Seulement Ziggy ne semble pas être le seul à revendiquer l’héritage musical de son père. En effet comme nous l’avons introduit rapidement dans la présentation de la famille, Ky-mani s’applique lui aussi à délivrer le message de son père à travers le monde et son premier album en est l’illustration parfaite. Ky-mani semble cependant osciller entre le patrimoine musical de son père et la volonté d’explorer d’autres horizons, ce qu’il avait notamment fait pour son deuxième opus. Moins franc dans ses choix et dans sa ligne de conduite Ky-mani est le fils le plus difficile à définir. Ajoutons à cela qu’il n’est pas aussi proche du noyau dur du clan Marley que certains de ses frères et sœurs. Il a notamment écrit dernièrement un livre intitulé Dear dad dans lequel il aurait écrit comment sa mère aurait tenté de l’écarter de l’héritage. Cette anecdote engendra quelques soucis avec son éditeur qui aurait manipulé ses propos dans le but de vendre plus d’ouvrages. Cela reste tout de même relatif car rappelons que Kymani fait partie de la fondation Ghetto Youths International qui rassemble plusieurs des fils Marley.
Parallèlement à cela on peut voir que son frère Damian suit un tout autre chemin. En effet lui semble parvenir à s’émanciper totalement de l’image du père et réussit à se créer un personnage beaucoup plus en vogue que celui de Ziggy. Ses débuts dans les bacs des disquaires se font en 1997 lorsqu’il sort en collaboration avec son frère Stephen son album Mr Marley. Quelques années plus tard il fait déjà preuve d’originalité avec Halfway Tree qui est un mélange entre plusieurs sonorités d’origines diverses. On retrouve une base reggae, agrémenté de rythmiques moderne, de rap, de Hip hop et de R’n’B comme l’illustre cet extrait vidéo.
Damian recevra le Grammy Awards du meilleur album reggae pour cet opus. Mais le véritable raz de marée n’arrivera que plus tard avec son album Welcome to Jamrock sorti en 2005 et qui le propulse au rang de personnalité incontournable des musiques jamaïcaines et particulièrement de la scène dancehall.
Ceci lui ouvrira les portes de nombreux featuring où il côtoiera des artistes de tous horizons. On le voit notamment en compagnie de Gwen Stefani, pour son titre Now that you got it.
ou encore avec Mariah Carey sur Cruise control.
Mais sa rencontre la plus intéressante et la plus prolifique reste celle qu’il fit avec le chanteur Nas avec lequel il a récemment sorti un album prouvant qu’il parvient parfaitement et de belle manière à se démarquer du père pour explorer de nouvelles voies musicales :
Les trois précédemment cités sont certainement les plus connus et les plus productifs des fils Marley cependant les autres membres de la famille ne sont pas en reste. Notons par exemple que les Melody Makers sont composés, en plus de Ziggy, des filles Sharon et Cedella et de leur frère Stephen. Ce dernier a d’ailleurs sorti un album intitulé Mind Control où parfois sa voix étonne par la ressemblance avec celle de Bob.
Les enfants du roi du reggae prennent des directions assez différentes dans la gestion de l’héritage musical du père. Quand certains préfèrent poursuivre dans la droite lignée du géniteur d’autres souhaitent sortir des sentiers battus pour suivre leur propre voie. Mais même s’ils suivent des chemins
différents les membres du clan Marley sont tout de même parvenus à récolter plusieurs Grammys qui leur assurent la reconnaissance de leurs pairs, à défaut de leur père. Ces nombreuses récompenses sont parfois soumises à suspicions car il est vrai que leur récolte est honteusement prolifique en comparaison d’autres artistes tout aussi méritants. Comme nous allons le voir à présent ce n’est pas le seul domaine pour lequel on peut se poser des questions sur la famille Marley.
Un empire économique :
A la vue des visages composant cette famille et à en regarder (et écouter) l’activité musicale de chacun des rejetons Marley il semble que la tribu a admirablement bien repris le flambeau. En effet les Marley sont quasiment tous chanteurs ou musiciens, souvent récompensés plusieurs fois et gardent dans leurs chansons l’esprit de leur père. A les voir réunis sur scène, reprenant les chansons de Bob le sourire aux lèvres, il se dégage une atmosphère de sérénité et de fraternité. Mais le calme ne fut pas toujours le quotidien de cette famille puisqu’à la mort de Bob, sans testament rédigé de sa main, le patrimoine estimé à plus de 30 millions de dollars a attiré toutes les convoitises. Et c’est Rita la veuve Marley qui prit en main ce combat pour que cet argent soit reversé aux membres de la famille du chanteur légendaire. Il aura fallut dix ans pour que finalement la justice leur donne raison et désigne toute la famille comme digne héritière des biens laissés par Bob. Patrimoine qui, orchestré main de maître par Rita deviendra très vite un empire.
Arrivent les contradictions… cette famille au premier abord si sympathique ne serait-elle pas finalement liguée pour entretenir la poule aux œufs d’or ?
Car à en voir les activités parallèles des différents membres du clan Marley la question peut effectivement se poser. Hormis le fait que Rita ait pris les choses en main en créant une fondation et en faisant de la maison de Bob un musée, les enfants se sont, eux, réunis pour développer des activités commerciales autour de l’image de leur père. Si tout le monde connaît les drapeaux, écharpes, badges, briquets et autres T-shirts présents sur tous les marchés de France et de Navarre, le merchandising ne s’arrête pas là. La tribu Marley est partie à la conquête d’un public plus large, et compte bien vendre du Bob à un maximum de personnes. Rohan, par exemple, a créé une marque de café au nom de la famille : Marley Coffee.
On ne peut pas lui enlever le fait que Marley soit également son propre nom mais que penser du fait que les différents types de cafés vendu par Rohan portent tous des titres des chansons de son père ? On retrouve donc le Mystic Morning, le Jamming Java, le Simmer Down decaf, le One Love ou encore le Lively Up Espresso. Autant de produits faisant clairement référence au monstre sacré du reggae mais en s’éloignant tout de même de l’essence de son message. Alors comment justifier, de la part du fils, ces différents produits. La pirouette est très simple puisque selon le site internet de la marque, Bob rêvait de créer sa propre exploitation de caféiers en Jamaïque. C’est donc en mémoire du père que le fils se charge de réaliser son rêve… Ne soyons tout de même pas trop critique puisque la marque possède également sa fondation qui œuvre pour la mise en place de terrains de football en faveur des enfants des producteurs de café du monde.
One Cup of Coffee from sarah smith on Vimeo.
Mais Rohan n’est pas le seul à élargir les frontières de l’empire Marley, sa sœur Cedella est aussi une business woman avertie. Elle est notamment Président Directeur Général du label Tuff Gong International créé par son père.
En plus de cela elle a également participé à la création d’une collection de vêtements qui porte une nouvelle fois le nom d’une chanson du père : Catch a fire clothing. Et ça ne s’arrête pas là… la famille est également propriétaire d’un complexe hôtelier aux Bahamas nommé… Marley Resort & Spa. Le nom peut faire sourire mais la description paraît encore plus risible tant cela paraît loin de l’esprit du chanteur. Pourtant le luxueux hôtel recense seize chambres et suites portant toutes le nom d’une chanson du feu Bob, procédé qui devient quasi systématique chez les Marley pour faire vendre. Ainsi on retrouve une chambre Kinky reggae, une Kaya, une Jammin’, une Talkin’ Blues, etc. Tout semble ici fait pour tenter de rapprocher le lieu à l’homme sans vraiment y parvenir. Ce n’est pas le Simmer Down restaurant, le bar Stir It Up et le spa Natural Mystic qui vont nous aider à nous rapprocher de l’esprit de la légende. Même la pièce qui lui est dédiée semble bien petite pour nous faire croire que le resort a été construit en sa mémoire. La famille tente de justifier cette entreprise et les 200 à 300 euros demandés aux clients pour une nuit, par le fait qu’autrefois la maison était le lieu de vacances des Marley.
Et les petites folies du clan Marley sont nombreuses à pouvoir faire hérisser les poils des fans. Dernièrement, en 2009, les membres de la famille ont, par exemple, vendu le nom de Bob Marley à une société, la Hilco Consumer Capital, qui a désormais le droit d’exploiter le nom et l’image du chanteur dans le monde entier. La déclaration officielle pour expliquer ce choix était :
« Nous veillons depuis des années à protéger l’héritage de notre père. Il existe une très forte demande de produits perpétuant sa légende. Le partenariat que nous avons conclu avec l’équipe Hilco nous permettra de développer le patrimoine qu’il nous a légué en mettant l’accent sur la qualité, tout en préservant son intégrité et son sens artistique inné »
Le montant de la vente n’est pas précisé mais il nous aiderait certainement à comprendre les véritables raisons qui ont poussé la famille à vendre le nom de Bob. Nous n’incriminons ici personne en particulier car même si Rita est réputée pour être la plus tentée par les bénéfices, les enfants ne semblent pas totalement étrangers à ces pratiques comme l’illustre la sortie récente des chaussures Bob Marley, arrivée saluée par Rohan.
Bob Marley est donc bien devenu, sous l’impulsion de sa famille, une vulgaire marque dont les principes semblent bien loin de celui dont elle prétend rendre hommage… Réjouissons-nous ! Dorénavant nous pouvons nous vêtir, nous chausser, fumer, dormir et manger Bob Marley...
Trêve d’ironie et rallumons la stéréo afin de simplement écouter ce qui restera malgré tout, la légende. « forget your troubles and dance »
Sources photos :
www.bobmarley.com
www.marleycoffee.com
www.tuffgong.com
www.marleyresort.com
www.thirdfield.com
www.myspace.com
www.ladepeche.fr