Un phénomène inquiète les instances associatives sociales et environnementales en Jamaïque. Il s'agit de la perte du libre accés aux plages jusque là publiques, pour les jamaïcains. Ce phénomène s'illustre en particulier sur la Bob Marley Beach située à Bull Bay. Un des lieux de retraite spirituelle préférée de Bob Marley a subi plusieurs actes de dégradation par les autorités qui menacent le public jamaïcain de supprimer son libre accés à cette plage. Ce phénomène serait systémique à travers l'île et concernerait aussi Bluefields à Westmoreland, Cornwall beach (St. James), Cousins Cove (Hanover), Alligator Pond (St Elizabeth), Mammee Bay, Peach Beach et Little Dunn's River (St. Ann), Reggae Beach, Lagoon Goldeneye (St. Mary), San San, Dragon Bay (Portland) et bien d'autres.
Le Jamaica Beach Birthright Environmental Movement (JABEM) a lancé une pétition à l'attention du Premier ministre jamaïcain Andrew Holness, afin que que soit reconnu et garanti aux jamaïcains un droit d'accès à leur plage et autres ressources naturelles.
La pétition est en ligne ici : https://www.change.org/p/protect-beach-access-for-all-jamaicans-keep-bob-marley-beach-public
Ziggy Marley, le fils ainé de Bob Marley, s'est ému de cette situation sur ses réseaux sociaux. Il rappelle : "Lorsque j'étais jeune, nous avions librement accès à la plupart de nos plages et rivières hors des sentiers battus, y compris Bull Bay et Cane River, il y a maintenant une campagne pour privatiser ces plages et rivières et en priver les Jamaïcains, en particulier les Jamaïcains qui ne peuvent pas se permettre de payer pour une journée de détente (...). La Jamaïque est l'une des seules îles des Caraïbes qui ne garantit pas à son peuple le droit d'accès à ses plages. Il n'y a pas de DROIT GÉNÉRAL de se baigner, de pêcher ou de marcher le long de la plage. (...)"
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À bon entendeur.