Zénith de Paris, 18 h 30, le public arrive tranquillement mais l'immense salle est encore presque vide quand
Pierpoljak fait son entrée sur scène accompagné de son groupe de musiciens le Stim Turban, le son est bon, le groupe en place, et
Pierpoljak commence par nous livrer ses nouveaux titres en français avec enthousiasme, "Mama Banton", "Quand on Aime", il présente comme il se doit son nouvel opus "Je ne blesserai personne", il se déhanche, interpelle le public, et invite très furtivement deux chanteurs sur scène, il nous offre un medley de ses anciens tubes, "La Music", "Je sais pas jouer", "Je fais ce que je veux","Police"...........Tout aurait pu bien se passer mais le son est coupé brusquement et ne revient plus en façade, quelques minutes d'attente et
Pierpoljak s'énerve, il quitte la scène avec son groupe en lançant quelques mots que l'on s'empêche de citer ici, sous les cris et les sifflets du public... Après quelques minutes d'attente, le son reviens et
Pierpoljak remonte sur scène et présente ses excuses aux ingénieurs de la salle, puis il reprend son show......no comment!!
Après une pause de quelques minutes,
Max Romeo arrive sur scène, élégant, charismatique, vêtu d'un costume clair et le sourire aux lèvres, il entre sur "War Inna Babylon" et enchaîne les bigs tunes , la salle du zénith est maintenant quasiment pleine et les fans reprennent en choeur les morceaux du vétéran
Max Romeo, "One Step Forward", "Revelation time", le backing band s'en sort trés bien,
Max Romeo est très en forme, généreux avec le public, il danse, il nous offre un show dynamiqueet complet.
Lee Scratch Perry se présente à son tour, déguisé et accompagné de tout ses fétiches habituels et les cheveux teints de trois couleurs différentes, vert, jaune et rouge. Tout en provocation il fera un petit discours sur l'homophobie dans le reggae jamaïcain et finira par crier"I love the gays", son show au couleur de
Bob Marley , fut appréciable tant le personnage est charismatique et fait partie d'une histoire de la musique que nous connaissons tous, c'est donc toujours agréable de revoir ce personnage.
C'est à
Gentleman d'entrer sur scène , la salle est pleine à craquer, et le Far East Band ne se fais pas attendre, une petite intro carrée et c'est parti, le groupe enchaine les tunes avec un
Gentleman déchainé aux commandes d'un show riche, envoutant et dynamique....Des acapellas, du one drop, du rub a dub, du dance hall, des choeurs fabuleuses, un saxo pertinent et des inlfluences espagnoles, tout y est ! Et surtout
Gentleman il mène son show de mains de maître, cet ambassadeur du reggae européen, nous a fait vibrer pendant un peu plus d'une heure, "Dangerous Zone", "Intoxication" sur le Drop Leaf avec un special pour
Jah Cure, "Fire Ago Burn Dem", "Dem Gone","Superior", "Rumors", "Blessing of Jah", "For The Children", et il achève de combler le public parisiens trés receptif ce soir , avec "Runaway" et ""Leave Us Alone",il faut dire que la grande fausse du zenith est litterralement conquise, le public se déchaine, chante, saute, s'agite, participe énormément. C'est un plaisir pour les yeux et les oreilles, encore un très beau show ....
Big Up à tout les artistes et mention spéciale pour
Gentleman et le Far East Band!!!!!!!!!
