Zenith de Paris, le 3 novembre 2006.
19h30, Queen Africa et le band C Sharp ont déjà chauffé la salle qui s'emplie doucement. En effet beaucoup d’artistes sont à l’affiche et la soirée s’annonce longue et riche en surprise.
C’est
Warrior King qui entre sur « Jah is Always There » et qui réveille les massifs sur des titres qui nous rappellent son succés de 2002 avec l’album « Virtuous Woman ». Il enchaîne donc toutes ces big tunes : « Never go where Pagans go », « My Life », « Breath of Fresh Air », « My Life »....ainsi que ses meilleurs titres sur des riddims comme le « Forever loving Jah », le « Lecturer », ou encore le « Swing East ». Il nous offre aussi un petit medley sur une instru. nayabinghi avec des titres comme « Education », « Love Jah More », « Hold the faith », « Empress so divine”. Il invite Queen Africa pour une petite danse ina lover's style sur “Baby Girl”. Aprés 35 minutes de show dynamique, il quitte la scène sous les ovations du public. Sa prestation fut honorable mais pas à la hauteur de ce que l’on pourrait attendre de l’artiste.
C’est au tour de
Tony Rebel, qu’on ne voit pas souvent sur les scènes françaises et c’est bien dommage, de mettre le feu au Zénith. Dès son entrée les big tunes pleuvent : « Jah Will Never Let Us Down », « Jah Jah See Dem A Come » de Joseph Hill, “Can’t Believe”, “Sweet Jamaica”, “Hail King Selassie I”. Il nous offre le célèbre “Jah is By My Side” qu’il nous fait l’honneur d’interpréter en français.
Tony Rebel est surement l’un des artistes les plus entendus sur dubplates et en sound system, sa prestation confirme ses talents de chanteurs tant sur du roots que sur des beats dance hall.
La première partie du show s’achève sur le Forever Loving Jah, sur lequel se retrouvent les trois artistes.
C’est le groupe Live Wyya qui entame la seconde partie de la soirée avec un set nu roots, généreux et enlevé sur les riddims « Satta Massa Gana » et « Swing Easy ». Cette formation assure en fait le backing de
Gregory Isaacs dont l’entrée sur scène provoque une veritable euphorie chez les massifs...L’artiste débute sur « My Number One », « Love is Overdue », « Universal Tribulation », suivi de « Hang On », « Tune In », « Rumours » sur le Telephone Love riddim et bien sur il finit sur l’incontournable et légendaire « Night Nurse ».
Tout le public l’accompagne tout au long de sa préstation, reprenant les tunes en choeur, lui faisant un véritable témoignage de leur admiration. En effet
Gregory Isaacs est sans aucun doute l'une des figures majeures de la scène reggae jamaïcaine.
Le backing de la troisième partie est assuré par les anglais Rasites, qui débutent sur l'un de leur hit « One World » interprété par le guitariste et le bassiste, cette formation ina nu roots style nous fait découvrir leur titres durant une demi heure avant d’accueillir une autre légende du reggae, The
Abyssinians au complet. Et c’est parti avec "Good Lord", "Forward Unto Zion", “African Race”, “Peculiar Number”, “ Y Mas Gan”, “Abendigo”, “Declaration of Rights”, " Let My Days Belong ", “ I and I”, “Know Jah Today”, tous ces titres qui ont marqués les esprits des amateurs depuis tant d’années et qui continuent de faire réver et danser les foules. La performance des
Abyssinians provoque une réelle émotion dans le public et nous fait vivre un moment musical d’une rare intensité. Ils finissent en beauté et après plusieurs pull up, sur l’inévitable « Satta Massagana », le titre phare de ce trio légendaire!!
Il est déjà tard, et l’ambiance est à son comble, lorsque
Black Uhuru entre en scène, Mikal Rose feat. Duckie Simpson, pour nous interpréter les plus beaux titres de la formation : "I love King Selassie", "Shine Eye Gal", "Leaving To Zion", "General Penitentiary", "Guess Who's Coming To Dinner", "Abortion", "Party in Session", "What is Life", "Whole World Is Africa", "Happyness". Le son de
Black Uhuru reste toujours aussi puissant et leurs titres plus bigs les uns que les autres finissent d'enchanter le public du Zénith.
Paris, ce soir là, a vibré sur les rythmes de quelques unes des plus grandes légendes jamaïcaines !!!
Nous regrettons de ne pas avoir d'images à vous proposer, big up tout de même à Cheyenne prod. d'avoir réuni ces artistes emblèmatiques à Paris pour une soirée inoubliable.