Les parties échangent de nombreux arguments depuis des semaines, étant entendu que les avocats des artistes défendeurs se prévalent du fait qu'un simple rythme n'est pas protégeable selon le droit américain applicable à l'affaire (portée devant un Tribunal de Californie).
Ils rappellent entre autres l'affaire récente opposant Ed Sheeran aux co-auteurs et producteurs de Marvin Gaye, dans laquelle un jury a décidé que la chanson de l'artiste anglais Thinking Out Loud ne copiait pas Let's Get It On de la légende américaine. Le cabinet d'avocat qui a représenté Ed Sheeran dans cette affaire est d'ailleurs un de ceux impliqués contre Steely & Clevie.
Les défenseurs des plaignants expliquent quant à eux que ce rythme est unique et original et qu'il a servi de base à toute la musique reggaeton, une des musiques les plus populaires de l'autre côté de l'atlantique !
Une victoire des jamaïcains Steely & Clevie aurait de lourdes conséquences pour le genre musical reggaeton mais aussi pour la pop music en général.
Une audience a lieu le 22 septembre dans cette affaire. Le juge en charge devrait décidé quelques jours plus tard si Steely & Clevie devraient être déboutés ou si l'affaire devrait être portée devant un jury.
A suivre.