Trois ans après son dernier projet, Biga*Ranx délivre Rainshine, un album qui confirme l'univers unique, vapor dub, de l'artiste et s’impose d’emblée comme un nouvel élément phare de sa discographie.
Composé de 16 pistes au total, Rainshine est ponctué de collaborations de qualité : Blundetto, Atili, Jael, Lil’Slow, mais aussi les chanteurs français Pupajim et Chaton ainsi que la rappeuse hispanophone Maremeua apportent leur touche au projet.
L’album déploie une fresque sonore à la fois urbaine, douce et introspective. On pense notamment au morceau d'ouverture Villa Aston et Danse, l’un des morceaux les plus personnels, où Biga*Ranx chante le manque et l’obsession de l’être aimé. On apprécie la ballade poétique dans Paris de Vélib, et la mélodie sifflée de Le Rang des étoiles. Moonshine séduit par son refrain envoûtant, tandis que Nice Thing et Mountain Top s’imposent comme des pépites courtes mais redoutablement efficaces. On en place une spéciale pour la version revisitée de Never Take feat. Naâman (OG Version).
À la croisée des sons et des émotions, mêlant reggae, hip hop et lo-fi, Ope-1 en tête, Rainshine offre bien plus encore avec des surprises témoignant d'une liberté créatrice. On est séduit par le roots reggae de Natural Woman featuring le chanteur tahitien KEA et sa voix de velours. On décèle aussi des clins d’œil assumés aux années 80/90 sur Neuf ou Tao Paï Paï, sur lesquels le flow de Biga s’accélère avec agilité.
Si les thèmes abordés sont parfois empreints de mélancolie, l’artiste tourangeau insuffle comme toujours une lumière particulière à ses compositions.
Rainshine est à découvrir sur toutes les plateformes : https://bigaranx.lnk.to/RAINSHINE