Deep roots session ! Aujourd'hui, retour sur un classique du roots profond : "None A Jah Jah Children No Cry" de Ras Michael and The Sons Of Negus.
Sorti en 1975, "None A Jah Jah Children No Cry" est un exemple de reggae rasta. Un "anthem" comme on dit en Jamaïque ! Ras Michael est en effet un artiste très pieux. Fondateur du Centre Culturel Marcus Garvey à Los Angeles ou ambassadeur de l'Eglise Orthodoxe Ethiopienne de Tawahido, il a toujours agi pour la promotion du mouvement rasta. Et ses chansons sont toujours empreintes d'un certain mysticisme. Ce n'est pas notre Morceau du jour qui nous fera mentir. Avec un riddim lent, transporté par les percussions nyabinghi et les harmonies féminines mystiques, Ras Michael livre une prestation dark et poignante dédiée à tous les "enfants de Jah". La chanson a d'ailleurs été jouée lors du mémorable One Love Peace Concert, en 1978 au stade de Kingston, où Bob Marley avait joint les mains de Michael Manley et Edouard Seaga, les deux adversaires politiques, ennemis de toujours.