Ce vendredi 18 mars 2011 restera à n'en pas douter l'une de ces journées qui comptent dans la vie d'un groupe tel que Danakil. Le soir même ils seront face à un Zénith quasi plein, accompagné sur scène par leurs amis. Après avoir rencontré le chanteur Balik vers 17h pour une interview en backstage (retrouver la vidéo de l'interview ici!) nous nous installons dans la salle qui commence à se remplir dès 18h00.
Alex Famy
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Il est 19h00 quand Rootz Underground investit la scène sur l'intro pleine de guitare saturées de « Rastaman Vibration ». Les jamaïcains sont réellement des valeurs montante de la scène reggae.. Ils interprètent les excellents « Jah Love », « Herb Fields » ou encore « Mama Africa ». Leur prestation live est impeccable et c'est un groupe complet que l'on rencontre. Paul Smith le clavier prend le micro pour « Enlighten Me » et récolte d'ailleurs énormément d'applaudissements. Finalement Newland reprend le micro et entame notamment « Victim of the System » et « Equal Rights and Justice ». Un groupe puissant et rafraichissant à la fois, à voir et à écouter sans modérations.
Alex Famy
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Il est 20h30 lorsque la lumière se fait plus tamisée. La fosse commence à frémir de l'excitation du public. Les gradins se déversent et les coursives se vident; ça ne va plus tarder. La lumière s'éteint et c'est l'explosion. Quelques instants plus tard les musiciens déjà sur scène entament l'intro très lourde dans une mise en scène et un décors très pro. Balik chauffe le public depuis les coulisses et fait son entrée avec Natty Jean (jeune chanteur sénégalais rencontré au Cameroun et qui les accompagne sur cette tournée). Ce dernier va se placer aux choeurs et ils nous proposent « L'avenir ».
Alex Famy
Balik invite un Zénith déjà en ébullition à « Quitter Paname ». La réponse est positive et les paroles déjà connues... En guise d'introduction à « Revolution », un titre de leur dernier album en duo avec Natty Jean, Balik en profite pour placer un petit message politique dans un style un peu slam. Un titre très à propos en ces périodes de soulèvements qui fait jumper le public et les musiciens. Les titres comme « Les champs de roses » ou « Les vieillards » repris en chœur par le public permettent de tester la popularité du groupe. Sur scène ils jubilent et ils le font savoir.
Les premiers invités sont Eric et Alexandre, les chanteurs de Broussaï. Très impressionnés par la foule face à eux, ils le montre au public. Le titre « Le cours de l'Histoire » présent sur leur album sonne encore une fois d'actualité. Une preuve s'il en fallait que cette jeune scène française possède une réelle conscience et porte des messages non dénués de sens.
Alex Famy
Alex Famy
Après « Passer », Mr Winston McAnuff et en surprise Matthew McAnuff entrent sur scène pour le titre « Media ». Puis le groupe entame un medley durant lequel Papa Style déboule littéralement sur la scène du Zénith. Le public est conquis et c'est l'explosion.
Alex Famy
Alex Famy
21h40 la première feinte du départ...Refusée !!!
La dépense d'énergie est importante et le groupe ne s'en cache pas. Les briquets s'allument sur « La route des songes » et l'ambiance du Zénith devient vraiment magique. Le skank de la guitare allié à la fatigue emporte tout le monde et à 22h pile Balik quitte la scène sur « ...je termine sur ces mots ».
Le public commence cependant à réclamer « Marley ». Balik revient accompagné d'une guitare acoustique et d'une guitare électrique pour interpréter « Mon île ». Ils sont rejoint au fur et à mesure par tous les musiciens. Debout sur un tabouret Balik donne le rythme pour reprendre à tout le monde « A chacun son paradis, a chacun son idéal de vie ».
Après avoir bien savouré Balik introduit l'invité suivant. Il s'agit de Daddy Nuttea qui vient interpréter son énorme succès « Trop peu de temps ». Le public répond présent et chante avec lui. C'est ensuite à Brahim de venir interpréter « Paradis ». Les musiciens entament à peine les premières notes de « Marley » que le Zénith explose et que les briquets s'allument. Le public démarre au quart de tour en acapella. Finalement, Balik toujours largement soutenu par le public interprète le big tune du groupe.
Ultime retour pour « Non, je ne regrette rien » la reprise d'Edith Paf. Une soirée exceptionnelle pour le groupe n°1 du reggae français.