Turbulence est sans conteste l’un des sing-jays les plus talentueux de Jamaïque...
Turbulence est sans conteste l’un des sing-jays les plus talentueux de Jamaïque... Né en 1981, à Kingston, Turbulence est sans conteste l’un des sing-jays les plus talentueux de Jamaïque. Il débute avec le nom de Double Trouble, puis opte pour Turbulence sur les conseils d’un ami. Repéré par Fatis Burell, le boss du label Xterminator, le même qui a fait émergé Sizzla Kalonji, Turbulence va apprendre le métier grâce au célèbre producteur. A ses débuts, Turbulence était perçu comme un copycat de Sizzla. Il faut dire que les deux hommes appartenaient au crew de Fatis, de même que Luciano, Prince Malachi et consorts… Et c’est vrai que ses premiers titres pouvaient prêter à confusion tant la voix de Turbulence et celle de Sizzla étaient proches. Mais doucement et sûrement il fait son chemin et réussit à trouver sa propre voix aux côtés de celui qu’il considère comme sa plus grande inspiration. Il débute avec les énormes singles « Think of peace » et « My Way to Zion ». Il travaille très vite avec la crème des producteurs jamaïcains actuels : Bobby Digital et Black Scorpio en tête ! ! ! Il enchaîne avec des titres comme « Feelin da vibes » et de nombreuses apparitions sur des séries comme « Ethiopia Awakes » (sur le 007, ultime ! !), le « Faith riddim », le « Campo riddim », le « Honey Cone riddim »… Il rencontre un énorme succès sur son île natale où il se positionne très vite comme l’un des artistes favoris des rudeboys. Mais Turbulence a la tête sur les épaules, il a profité de ses premiers succès pour monter sa boîte de prod « Higher Trod ». Il a également un certain nombre d’albums d’inégales valeurs tels que « Different Things », « Truth », « Join us », « Future », « Rising », « Hail to the King ». Pourvu qu’il privilégie la qualité plutôt que la quantité comme Sizzla. Certains ont eu la chance d’assister à ses premiers concerts en première partie de Sizzla en 2004. Depuis, il vole de ses propres ailes et fait figure de tête d’affiche. Mais comme son modèle, il commence à sortir beaucoup d’albums et perd son public. Ses prestations scéniques sont très énergiques mais évoluent très peu au fil des années et restent trop courtes la plupart du temps. En 2006, un album sort tout de même du lot : le puissant « Notorious » avec l’énorme single du même nom. En 2007, pas moins de quatre albums débarquent sur le marché et puis... plus rien (ou presque). En tout cas pas d’album avant 2010 et la sortie de « The Journey ». Turbulence reste néanmoins l’un des fers de lance de la génération new-roots et l’on espère qu’il en prendra conscience pour s’émanciper un peu plus et honorer son rang. Boobahop !