Adioa est un artiste reggae originaire du Sénégal et qui développe sa propre vibration en ajoutant des sonorités Zouk et tribales notamment par l'utilisation qu'il fait des percussions.
Maxidilick
Adioa est né, dans les années 50 à Dakar. Fils d’une mère peulhe et d’un père mandingue, il s’initie dès le plus jeune âge aux percussions et s’im-prègne des cultures diverses que lui offre l’Afrique.
Fou de blues, de jazz et de rock, Maxidilick dit “Lick Starr” s’adonne, dès 1968, à la batterie
et à la guitare. À la même époque, il monte son premier groupe, les « Blues System », pour lequel il écrit ses premières chansons; formé de cinq musiciens puis de trois (les « Free Fires »), le groupe participe à différentes manifestations musicales à Dakar, Bamako et Abidjan.
Son désir de communiquer au-delà de l’horizon le pousse à quitter sa terre, source de ses premières inspirations.
Arrivé à Paris, il crée, en 1980, un groupe de percussions, « Kania Perc u s s i o n s » (Les Percussions idéales), qui évolue en région pari-sienne et à l’étranger, et se forge une réputation internationale de frappeur de peaux.
C’est alors qu’il retrouve son ami d’enfance, Jah Ark, qui lui propose de monter un nouveau groupe reggae, « Jah Ark &
Adioa », où l’on découvre Maxidilick
Adioa le chanteur, celui qui jusqu’alors est le percussionniste recherché par de nombreux a rt i s t e s : Aminata Fall (Xalis), Sthala Muana, The Cimarrons,
Alpha Blondy, Bahamas ...C’est dans le reggae que Maxidilick
Adioa a su trouver le “swing” idéal pour transmettre son message .
Adioa fonde, en 1986, le groupe «
Adioa »
(African Dimension Of I and I Soul) qui l’accompagne actuellement. En 1987, paraît leur premier single Toubab Bilé et les scènes se multiplient. En 1988, à la sortie du second single,Buma Done Yene.
Adioa rencontre Mamadou Konté, producteur du festival Africa Fête, qui reconnaît en lui un artiste de talent entouré d’un groupe non moins expérimenté. Ce dernier organise une entrevue chaleureuse entre Chris Blacwell, fondateur d’Island Record et producteur de
Bob Marley, et M a x i d i l i c k
Adioa. Cette rencontre fut suivie de la signature d’un contrat et de la sortie du premier album Soweto Man, en 1990, sous les labels Mango/Island.
Le disque reçoit un accueil enthousiaste de la presse et du public, un show-case et une tournée internationale sont organisés.
Cette nouvelle expérience dans les maisons de disques décide Maxidilick
Adioa à se lancer dans l’aventure des art i s t e s - p roducteurs. Après avoir résilié son contrat, il s’engage dans ce pari avec la sortie de son nouvel album Waxe d’où se dégage une fraîcheur sous-jacente à la maturité et à la gravité des thèmes abordés. Là est la magie du reggae de Maxidilick
Adioa et de
son groupe.
Loin des boîtes à rythme et des samplers, le groupe « Max’
Adioa » joue un reggae qu’il est trop simpliste de qualifier de ro o t s. Les influences y sont multiples et coexistent dans l’harmonie des com-positions de M a x i d i l i c k
Adioa. Dans le dernier album, on retrouve en toile de fond le style classique qui fut couronné dans les années 70/80 par
Bob Marley,
Aswad ou
Steel Pulse que M a x i d i l i c k
Adioa aime aussi à décliner en versions plus dance ou dub pendant ses concerts.
Toubab Bilé est l’un des plus beaux morceaux de reggae sortis en France et l’album fera entrer Max’ par la grande porte.
Adioa n’est-il pas un des meilleurs groupes reggae en Europe …
Il fondera en 1996 le groupe «
Adioa » qui a déjà sorti 4 albums : " Waxe", "Soweto man", "Buma Done Yene" et "Toubab Bilé".