Dennis Alcapone est un artiste incontournable pour tous les amateurs de deejays jamaïquains!!!
Né en 1946 à Kingston, Dennis Alcapone, Smith de son vrai nom, est le petit dernier d’une famille de neuf enfants. Il fait ses premières armes en 1967 avec le sound-system El Paso. C’est Keith Hudson qui le fait débuter avec le titre : « Spanish Amigo » sous son vrai nom. C’est le début d’une belle collaboration qui voit un certain nombre de tubes sortir tel : "Shades of Hudson", "Spanish Omega", "Revelation Version", "Maca Version" et "Sky’s The Limit ». Il quitte Keith Hudson pour rejoindre l’écurie Studio One où il adopte son surnom à cause de sa fascination pour les films de gangster de l’époque. Sa collaboration avec Coxsone aboutira notamment au hit « Nanny Version ». La spécialité de Dennis Alcapone est celle de tous les deejays de l’époque : toaster-parler sur des titres à succès. Et c’est chez Treasure Isle qu’il s’illustrera le mieux dans cette discipline avec des titres comme : "Number One Station", "Mosquito One", "Rock To The Beat", "Love Is Not A Gamble", "Wake Up Jamaica" entre 1971 et 1972. C’est Bunny Lee qui produit son premier album : « Guns Don’t Argue ». Nommé meilleur DJ en Jamaïque en 1972 et 1973, sa réputation le devance et il part en tournée autour du monde. Il s’installe à la fin des 70’s en Angleterre même s’il continue d’enregistrer pour des producteurs jamaïquains. On peut citer en particulier Joe Higgs qui produit son album « King of Track », chez Channel One en 1974. Mais il faut ajouter des albums comme « Investigator Rock » chez Third World, produit par Lee, « My Voice Is Insured For Half A Million Dollars », compilation sortie chez Trojan ou encore « Dread Capone », produit par Count Shelly. A partir du milieu des années 70, il devient beaucoup moins actif et passe la plupart de son temps en Angleterre. La mort de sa mère en 1979 le choquera beaucoup et ne l’incitera pas à retourner dans le milieu musical. Il ne reviendra qu’en 1990 pour enregistrer un album avec Bunny Lee en Jamaïque. Il fait aussi une apparition sur l’opus « Two Bad Card » d’Adrian Sherwood. Son dernier album en date, « 21st Century Version », a été produit par Mad Professor en 1997. Ses apparitions scéniques sont de plus en plus rares dans les années 2000. Il n’en reste pas moins l’un des deejays les plus respectés du reggae.