Beres Hammond est considéré comme le chanteur lover reggae par excellence. Pourtant avant d’avoir le statut du chanteur préféré de ces dames, il a dû attendre un grand nombre d’années.
Né Hugh Beresford Hammond en 1953, Beres est considéré comme le chanteur lover reggae par excellence. Pourtant avant d’avoir le statut du chanteur préféré de ces dames, Beres Hammond a dû attendre un grand nombre d’années. Il fit ses débuts dans de nombreux radios crochets et devient le chanteur du groupe Zap Pow en 1975. Ses influences sont depuis tout jeune la soul music américaine et des artistes comme Sam Cooke et Otis Redding. Mais c’est Peter Tosh, Ken Boothe, les Heptones et Alton Ellis qui vont devenir ses idoles reggae et qui vont le pousser à persévérer dans ce style de musique. Il doit attendre 1976 pour sortir son premier album sur le label Aquarius : « Soul Reggae ». C’est son premier gros succès. D’autant plus qu’il sort dans la foulée le single : « One Step Ahead » qui reste à la première place des charts pendant quatorze semaines. Malgré cela il n’enregistre plus d’albums pendant quelques années et se concentre sur des singles. Il demeure chanteur des Zap Pow à cette époque et quittera le groupe en 1979. Et ce n’est que cinq ans après son premier album que Joe Gibbs lui produit son second : « Just A Man ». Malheureusement, cela ne se passe pas bien avec le producteur. Il semble que Beres n’ait pas gagné ce qu’il aurait dû. Il prend du recul pendant un an au terme duquel il sort son nouvel album pour Willie Lindo. Après avoir créé son propre groupe : Tuesday’s Children, il fonde sa propre maison de disque : Harmony House. C’est sur cette dernière qu’il produit des singles dont le plus grand succès sera : « What One Dance Can Do », produit par Mr Lindo. Il quitte la Jamaïque en 1987 après s’être fait attaquer chez lui. Il rejoint alors New York pendant trois ans.
Mais la rencontre déterminante dans la carrière de Beres Hammond est sans conteste celle avec Donovan Germain, le boss du label Penthouse . C’est en effet ce dernier qui produit le single « Tempted To Touch », un énorme carton qui sort à son retour sur son île natale. Le titre dépasse les frontières et se retrouve bien classé à New York et au Royaume-Uni. Et voilà Beres qui s’impose comme un véritable crooner.
Depuis il s’est spécialisé dans les chansons d’amour pour le plus grand plaisir de ces fans. Les plus grands producteurs et labels jamaïquains ont été séduits par sa voix. De Fatis Burell, le patron d’Xterminator en passant par le boss de Star Trail, sans oublier Steely & Clevie. Il a sorti un certain nombre d’albums chez les plus grandes maisons de disques reggae : VP Records, HeartBeat, Greensleeves et sur son label Harmony House.
Dans les années 90 et 2000, il enregistre plusieurs duos mémorables avec Buju Banton, comme « Pull It Up », « Who Say Big Man Nuh Cry », « A Little More Time » ou plus récemment « I’m Gonna Do My Best », sur le « Stop The Fighting Riddim » de Penthouse.
Le dernier album de Beres Hammond date de 2008. « A Moment In Time » offrait une vibes plus new-roots plutôt bien mixée avec la voix intimiste et les chansons d’amour de Beres.