Jimmy Cliff est l'un des artistes jamaïquains les plus appréciés au niveau international. Rappel...
Jimmy Cliff est né en 1948 à St-James, en Jamaïque, sous le nom de James Chambers. Ses premières influences musicales sont les idoles de son enfance, et comme souvent elles viennent des Etats-Unis : les grandes stars de la soul music mais aussi Bruce Springsteen, Paul Simon et … les Clash ( ? ! !). Il sort son premier single à 14 ans après être allé au culot au shop de Leslie Kong et de lui avoir chanté acapella un texte qu’il venait de composer. Cette tentative se révèle fructueuse puisque Mr Kong le fait enregistrer dans la foulée « Hurricane Huttie », morceau dont les paroles traitent d’un ouragan qui a tout ravagé sur son passage. C’est le premier succès de Jimmy Cliff. Précisons d’ailleurs que l’époque est celle du ska et Jimmy est pris dans la déferlante de l’époque. Sa collaboration avec Leslie Kong va donner, en 1963, des tubes comme : « King of Kings » ou « Dearest Beverley ». c’est à cette époque qu’il va rencontrer un autre jeune chanteur : Robert Nesta Marley ! ! ! Jimmy Cliff aide ce dernier a enregistrer son premier titre « Judge not ». Il est intéressant de noter que comme Bob marley, Jimmy Cliff va faire une rencontre déterminante en la personne de Chris BlackWell, le patron d’Island Records. Ce dernier va organiser une tournée mondiale qui va faire découvrir au monde tout le talent de Jimmy Cliff… il produit également les singles : « Wild Wild Worl », une reprise du hit de Cat Stevens, et « Vietnam ». Ce dernier fut considéré par Bob Dylan, comme un véritable hymne contre la guerre et ses atrocités. Parallèlement à sa carrière de chanteur, Jimmy Cliff écrit des textes pour des artistes comme Desmond Dekker ou les Pioneers. Mais c’est véritablement avec le film « Harder they come » où il interprète le rôle d’un rude boy qui va l’installer comme un des leaders du mouvement reggae. Ce ne sera pas la seule apparition cinématographique de l’artiste jamaïquain, mais en tout cas ce sera la plus remarquée. Jimmy Cliff après avoir conquis les publics anglo-saxons et européens va rencontrer un gros succès en Amérique du Sud grâce à une grande tournée qui le voit s’arrêter au Brésil notamment, mais également grâce à une chanson « Waterfall ». Pourtant, malgré ses nombreux succès, sa carrière va être quelque peu éclipsée par le succès international de Bob Marley. Mais le Jimmy Cliff continue ses tournées mondiales en Afrique, Amérique latine, Europe où le public est toujours au rendez-vous. Si certains critiquent sont côté reggae variétés, la meilleure réponse de Jimmy Cliff est son impressionnante discographie qui réunit pas moins de 22 albums. En 1999, il participe au Tribute to Bob Marley où il interprète un duo avec la princesse de la new soul : Erika Badu. On attend avec impatience son retour en métropole…