Présentation d'un des deeajys les plus célèbres du early dancehall...
Earlando Arrington Neil, plus connu sous son nom de scène Early B ou encore 'le docteur' est issu d'une famille pauvre. Il quitte l'école où il est assez brillant afin de supporter sa famille. Il commence a toaster pour le sound Imperial Hi-Fi aux côtés de
Super Cat, alors surnomm » Cat A Rock. Arrivant souvent en avance, il acquit le nom de Early Bird, d'ou
Early B. Frustré par le manque de shows, il bouge, avec
Super Cat, vers le sound Killimanjaro qui est alors une référence en Jamaïque et qui est en train d'écrire l'histoire du Dancehall avec Volcano. Early est l’un des dee jay "early dancehall" et « reggae » aux lyrics « conscients » , notamment sur ses hits « visit of king Sellasié » (Full Up riddim) , « history of jamaica » (1984, Answer riddim) et « wheely wheely » (Boxing riddim), le dernier étant un hommage aux conducteurs de vélo en Jamaïque, titre qui sera aussi celui de son 1er album produit par Jah Thomas (Midnight Rock, 1984). Les textes de Early B reflètent les conditions culturelles en Jamaique exprimées à travers la vie de tous les jours sur l’île. Early B était un parolier respecté par la fraternité des deejays de sounds systems, probablement l'un des meilleurs de la période dancehall du début jusqu’au milieu des années 80. Early a enregistré plusieurs albums durant cette époque : Four Wheel No Real (4 roues ça ne le fait pas!), puis 3 albums en 1985: Ghost Buster (Black Solidarity) a la magnifique pochette de Limonious, Sunday Dish (Sunset) et Wheely Wheely (Sunset). Il enregistre aussi plusieurs 'showcase/showdown' albums en combinaison avec Malibu, Phillip Fanna,
Josey Wales et aussi Tristan Palma, albums qui demeurent populaires et circulent encore de nos jours. Early s’est produit à travers les US et au Royaume Uni, aussi bien qu’en Jamaïque, jusqu'à 1994 , avant qu’il ne soit tragiquement assassiné sur scène au Windsor Cricket Club a Boston, lors d’une dance organisée par le deejay rasta et ami d’Early ,
Brigadier Jerry en compagnie de jahlovemuzik, le sound system jamaicain des « douze tribu d’israel ». Alors que des rumeurs circulaient sur les raisons de son assassinat, le meurtrier n’a jamais été retrouvé. Ealry B. était père de deux enfants.
Récemment des albums hommage sont apparus (Immortal et A Memorial Tributed Reggae Hits)
