Welcome To Jamrock : journal de bord #2
concert Roots 20

Welcome To Jamrock : journal de bord #2

La deuxième journée de la Welcome To Jamrock Reggae Cruise 2023 commence à nouveau sous les meilleurs auspices. Aujourd’hui, nous atteignons les côtes de la Jamaïque à Falmouth, le soleil est au rendez-vous et le bateau s’éveille doucement. Certains participent à des séances collectives de méditation pendant que d’autres font du yoga ou ont opté pour des cours de danse « dancehall ». Le Independance of The Seas est immense, c’est un euphémisme, et il possède au bas mots quatre salles de concerts, un gymnase, des salles de sports et même un cinéma. Aujourd’hui, Rasta Rocket, Dancehall Queen et Shottas sont au programme.







Du côté de l’équipe Reggae.fr, la journée commence bien, du côté du stade de foot où Ky-mani Marley participe à une compétition de foot à cinq d’un excellent niveau vétéran. Un peu plus loin, quelques jeunes femmes s’essaient au surf sur une piscine artificielle située à l’arrière du bateau.

L’après-midi aussi commence doucement avec les prestations de Noami Cowan, Tifa, Nadine Sutherland, Madout, et celle remarquée de Ding Dong qui va enflammer l’assistance avec un dancehall énergique ! Mention spéciale aux serveuses qui auront assuré le spectacle avec des chorégraphies dignes des meilleures dancehall queens !





Juste le temps d’aller bosser pour vous, trier vidéos et photos, réaliser quelques réels et stories, qu’il est temps de s’avancer vers la salle principale pour le show annoncé de Stephen Ragga Marley. Son nouvel album Old Soul est acoustique et il s’apprête à livrer une prestation de tout premier plan, interprétant ses nouveaux titres intercalés avec ses succès. L’ambiance est assez extraordinaire puisque cette soirée a été déclarée « Whiteout Night ». L’ensemble du public est habillé en blanc et cela donne une solennité particulière au moment où Stephen dédie un titre à son fils brutalement disparu.

Le clou du spectacle est évidemment le moment où Damian Marley rejoint son frère sur scène pour interpréter ses meilleurs duos. ET on n’est pas au bout de nos surprises puisque, sur la reprise de Could You Be Loved, c’est autour de Ky-mani Marley de les rejoindre. Le public décolle !

 
 
 
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Il faut une bonne quarantaine de minutes pour se remettre de ce moment. C’est autour de Pinchers de monter sur la scène principale pour un show énergique qui reprend essentiellement des riddims classiques jamaïcains. Le public est réceptif et il s’enflamme totalement quand l’artiste termine son dernier titre « Bandalero » en habit de Mexicain, poncho et chapeau de rigueur.









C’est ensuite à Wayne Wonder d’assurer la continuité. Il débute avec Movie Star et place tout de suite sa prestation sur la bonne trajectoire : celle où il fusionne avec son public. Les spectatrices sont particulièrement réceptives à la voix de l’artiste qui reçoit de nombreux forwards jusqu’à No Letting Go.

C’est à Sean Paul que revient la lourde tâche de conclure la session concerts live de la journée. Il arrive on stage, en mode club, devant un public acquis à son répertoire. De Get Busy à son duo avec Beyoncé, les spectateurs connaissent par cœur l’artiste et ses titres. L’arrivée de Damian Marley fait à nouveau chavirer la foule jusqu’ une heure du matin, moment choisi pour passer la relève aux deejays et aux danseurs…













Du côté sound system, on est parti jusqu’au bout de la nuit avec Tony Matterhorn et Seani B, notamment, qui ont armé leur boxe de sélections comme jamais ! Ils enchaînent les mix, et sont accompagnés ce soir de Steelie Bashment, DJ Madout et Collin Hines. Damian Marley, Sean Paul, et d’autres artistes encore, passent sur la plateforme de la « Promenade » et prennent le micro au fil des inspirations… La foule est en délire. La nuit va être blanche pour beaucoup de spectateurs.

Et quand le soleil se lève, plus tard, en chassant gentiment la nuit, c’est au tour des sessions nyabinghi de prendre la relève vers 5 h du matin… Moment de grâce, mystique où les esprits s’envolent avec les étoiles qui reviendront le soir, et ça tombe bien car demain c’est Black Party !

Par A. Grondeau - Photo F. Blanquin
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