Roots 2
Vit-on les prémices d'une onde de choc dans l'industrie musicale jamaïcaine ou au moins d'une vague de dénonciation ressemblant à un mouvement #metoo en Jamaïque ? Depuis les révélations de Tanya Stephens sur le viol qu'elle a subi, perpétré par une star du dancehall dans les années 1990, des langues se délient et la parole se libère.
Dernière en date à s'exprimer sur le sujet, la chanteuse jamaïcaine Queen Ifrica, lors d'une émission retransmise à la télé jamaïcaine. Celle qui a dénoncé la pédophilie et l'inceste dans son titre Daddy précise au préalable qu'elle connait un grand nombre d'artistes masculins qui n'auraient jamais l'idée d'agresser quelqu'un sexuellement ou d'abuser de quiconque.
Elle tempère néanmoins son propos au moment de commenter l'accusation de viol à l'encontre de Richie Stephens portée il y a quelques jours par la jeune femme singapourienne Elaine Lim. En tant qu'artiste ayant tourné partout dans le monde, elle indique que nombre d'artistes jamaïcains, en tournée, se sont rendus coupables d'actes répréhensibles, auprès de jeunes fans féminines, souhaitant juste saluer leurs artistes en loge et se retrouvant d'une minute à l'autre molestées. Elle dénonce ces agissements de "prédateurs", présents dans la société jamaïcaine, mais en particulier selon elle dans l'industrie musicale, où les artistes restent impunis du fait de la culture du non-dit et même protégés par la société du fait de leur statut de star. Elle accuse même certains grands noms du reggae dancehall (sans les citer) de pédocriminalité.
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Ces déclarations interviennent à un moment où Mr Vegas, dans son show live The Mr Vegas Show, accuse Bounty Killer d'avoir commis un acte pédo-criminel en ayant une relation sexuelle et mis enceinte une fille de 14 ans quand il avait lui-même 21 ans ...
A suivre ...
