La plainte des représentants du duo de producteur Steely & Clevie pour contrefaçon à l'encontre d'artistes majeurs de reggaeton serait-elle en passe de devenir la plus importante affaire de contrefaçon de tout l'histoire de la musique ?
C'est ce que laisse entendre plusieurs commentateurs et journalistes américains, après que les défenseurs de Steely & Clevie aient ajouté un certain nombre de compléments d'assignation à l'encontre entre autres, de Drake pour son titre One Dance avec Wizkid et Kyla (sorti en 2016), et pour son titre Mía avec Bad Bunny sorti en 2018. Ces deux morceaux seraient aussi des contrefaçons du Fish Market Riddim sorti par Steely & Clevie en 1989 (plus connu sous le nom de Poco Man Jam Riddim, et sur lequel nombre d'artistes ont posé dont Shabba Ranks avec le terrible et classique Dem Bow).
Pour rappel, les représentants de ce duo légendaire jamaïcain avaient déjà assigné Sony, Universal et Warner, devant le tribunal californien, en plus d'artistes comme El Chombo, Luis Fonsi et Daddy Yankee et des dizaines d'autres, avec une demande de dommages et intérêts s'élevant plusieurs centaines de millions de dollars US, pour plusieurs centaines de chansons visées.
Avec ces compléments de plainte, dans cette affaire qui semble loin d'être tranchée, c'est 1668 autres chansons de Reggaeton qui auraient copié la composition ou utilisé un sample copiant la composition du rythme du Fish Market Riddim, selon les avocats des plaignants. Seraient visés 57 artistes sans compter les artistes présents sur les titres en featuring, les producteurs et maisons de disques.
Les représentants de Steely & Clevie (Steely étant décédé en 2009), leur label et ayant-droit se sont même vu rejoints par la plainte des représentants d'un autre producteur jamaïcain (aujourd'hui décédé) : Count Shelly, dont le Pounder Riddim, issu du Fish Market, aurait aussi été copié par nombre de chansons ...
Affaire à suivre !