Dans la cour des artistes reggae dancehall francophones, l’homme qu’on appellait Azrock, dont le surnom vient du graffitti, était un incontournable.
Dans la cour des artistes reggae dancehall francophones, l’homme qu’on appellait Azrock, dont le surnom vient du graffitti, était un incontournable. Il suffit d’écouter son tube Bouge qui a retourné les Antilles durant l’été 2003, pour bien comprendre que l’artiste faisait l’unanimité. Originaire du 93, Montreuil, Azrock était donc un vétéran du dancehall francophone.
Il a connu le dancehall à l’époque de Daddy Yod, Tonton David, Nuttea et autre Pablo Master, où les sounds se jouaient dans les squats, dans les caves et ne réunissaient pas grand monde… C’est d’ailleurs Tonton David qui le pousse à toaster. Il pose son premier son, comme beaucoup de deejay historique, sur Ragga dub Force. S’ensuit de nombreuses dates en Paris mais aussi à l’étranger. Après une période d’accalmie, il reviendra avec des titres comme Dancehall Business sorti chez Soweedo. Il enchaînera ensuite les séries et les big tunes. Citons entre autres : Bouge bien sûr sur le Creeper Riddim, Queen Makrel sur le Savage riddim by Mek It Happen, Partytime, Fais pas le navarlo avec son pote Loo Ranks sur le Battery Riddim, Faux amis, Le sang coule, Wine and go down sur le Glue Riddim, Ghetto Hot ou encore Jusqu’à la mort. Plus récemment on avait apprécié le retrouver avec le titre Jusqu'à la vie ou encore avec Kalash sur Un point c'est tout. Il y a tout juste quelques semaines il avait sorti le morceau From Paris with Love avec 16 autres artistes francophones, en hommage aux victimes des attentats.
Azrock est décédé le 26 mars 2016.