Issu d’une famille de musiciens,
Lovy Jam est plongé très jeune dans des rythmes très cadencés comme la biguine et la salsa. Sans vraiment s’intéresser à un instrument en particulier, Lovy n’en néglige aucun à sa portée et finalement se lie un peu à la batterie et au clavier. Accompagné de son petit frère au synthé en 1990, Lovy fait ses premiers pas dans le monde lyrical. Ses textes, plutôt consciencieux, ont su faire réagir grands et petits dans le bon sens. Depuis,
Lovy Jam a persévéré et sa carrière officielle commence vraiment en 1994, au sein du KSS (Karukera Sound System) en Guadeloupe avec les titres "Sion" et "Laisse dire les gens". Il enregistre d’autres titres avec et sans le KSS comme la toute première compilation "Karukeragga", une production nationale (Ragga dub Force Massive) avec le titre "Keep my soul" (d’après le hit de l’artiste jamaïcain Frisco Kid) une fois de plus en combinaison avec Lesmond. Pour l’une des premières fois en Guadeloupe cette compilation rassembla une palette d’artistes que l’on retrouve aujourd’hui tels que
Tiwony (Double Trouble) ou Laïon P (Neg Radikal),
Boubou (Influence Sound) et bien d’autres encore. Ce produit amena donc Lovy à faire la première partie en Live du vétéran jamaïcain
John Holt ("Police in helicopter") et du jeune
Merciless (Warhead) au Capestival 96 de Capesterre. De la France aux Antilles et vice-versa,
Lovy Jam se fait connaître du milieu dance-hall en restant toujours authentique et sincère avec son public. Du sound system aux podiums d’été en passant par le Centre des Arts de Pointe-à-Pitre, l’archipel de Basse-Terre, la salle Rhenus de Strasbourg, ou encore une des salles mythiques des sounds systems à Paris, l’espace Masséna,
Lovy Jam fait partager ses idées au grand public.
