Au panthéon de la musique jamaïcaine, John Holt occupe une place toute particulière. Son tube « Police in Helicopter » a marqué des générations de fans de reggae, mais on ne peut résumer la carrière de ce grand monsieur, parti en 2014, à ce seul titre. Le chanteur est en effet l’auteur et l’interprète de certains des plus grands standards du rocksteady et du lovers rock.
Enfant, John Holt est passionné par la musique classique. Il montre très tôt de belles aptitudes vocales et ses proches lui demandent souvent de pousser la chansonnette pour les grandes occasions. Encouragé à s’inscrire à l’un des nombreux concours de chant organisés sur son île, John a trouvé sa voie : il sera chanteur. Il remporte un à un les radio-crochets auxquels il se présente jusqu’à devenir la vedette du plus connu d’entre eux, le Vere John’s Opportunity Hour, diffusé sur une radio nationale. Les producteurs confirmés y recrutent les nouveaux talents de l’île (The Wailers, Alton Ellis ou Desmond Dekker y ont ainsi été repérés). C’est Leslie Kong qui vient le premier frapper à la porte de la famille Holt et le patron du label Beverley’s parvient à convaincre la mère de John de le laisser aller en studio pour enregistrer « Forever I’ll Stay ». Le titre, déjà une chanson d’amour, est enregistré en 1962 et lance la carrière de l’artiste. Le talent de John est très vite repéré par la majorité des producteurs de l’île. Le jeune chanteur fait quelques tentatives peu concluantes, notamment avec Studio One, avant qu’on lui propose d’intégrer un groupe.
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