Figure de proue du mouvement Reggae Revival en Jamaïque, Jesse Royal sort l'album « Lily of da Valley » en 2017 qui marque le début de la discographie officielle de l’artiste.
Repérée par le crew Major Lazer autant que les médias Vogue et Vice TV pour son rôle déterminant dans le renouveau du reggae jamaïcain actuel, la musique de Jesse Royal s’impose avec un message universel capable de parler au plus grand nombre, à toutes les générations. Se considérant comme un vrai globetrotter, la connaissance du monde de Jesse Royal vient enrichir et sublimer ses textes. L’artiste de 28 ans utilise sa musique pour provoquer des changements positifs. Il rappelle aussi l’importance des graines plantées par Bob Marley, Peter Tosh ou encore Jacob Miller et demande à ce que le reggae soit considéré comme ce qu’il est, une musique populaire (pop) dont le monde a besoin, à une époque où l’on semble davantage glorifier le matérialisme, la propriété individuelle et le narcissisme.
Le titre de l’album fait référence à un hymne religieux, écrit à la fin du XIXème siècle. Cette chanson, que Jesse tient de sa grand-mère et de sa chorale religieuse, a été une source intarissable de réflexions et de réconfort pour Jesse durant ses moments difficiles, venant rappeler que « le Christ est venu pour donner l’exemple, pas en tant que divinité » encourageant une compréhension autre dépassant la simple idolation de l’icône à laquelle il a été réduit. La sortie de cet album arrive à un tournant dans le parcours de Jesse Royal, lequel célèbre la vie avec l’arrivée de son premier enfant, au moment-même où il doit faire face à la disparition de sa mère.
L’enregistrement de l’album a eu lieu dans divers lieux et studios, du Applehead Studio à Woodstock (NY) aux légendaires Tuff Gong Studio et Big Yard Studio de Kingston (Jamaica). L’inspiration principale de cet album est venue naturellement, de façon organique pour l’artiste qui s’est frotté ces dernières années à toutes sortes d’instrumentaux, de mélodies et de lyrics avant de pouvoir se dire prêt à sortir un album entier, composé de morceaux puissants. Cette approche sage et patiente garantit une qualité d’écriture et de composition indéniable pour cet opus réalisé aux côtés d’ingénieurs du son / arrangeurs experts, à savoir Llamar ‘Riff Raff’ Brown, Kareem ‘Remus’ Burrell (digne héritier de Fatis Burrel d’Xterminator) et Kurt White. Trois personnalités qui ont su emmener le chanteur au bout de sa vision, de son envie de replacer le reggae dans le présent tout en respectant l’héritage musical des anciens. Avec cette démarche, il tente aussi de faire comprendre aux plus jeunes qu’« il y a de la place pour eux s’ils sont créatifs ».
Les fans de Jesse Royal pourront apprécier au tracklisting le hit Modern Day Judas et l’hymne à la ganja Finally en plus des singles récemment sortis comme Always be around et Generation Ft Jo Mersa Marley. A noter également, la participation de l’artiste Patrice sur le titre Waan Go Home. Pour ceux qui n’auraient pas encore eu la chance de découvrir cette voix inspirée, cet album de 14 titres livre un regard conscient et neuf sur notre monde, sans occulter les problèmes sociaux les plus importants, de la religion aux oppressions, l’opus démarrant sur le brûlot 400 Years des plus parlant. Jesse Royal n’a pas peur de hausser le ton et aborder les sujets polémiques mais sait aussi laisser la part belle à d’authentiques ‘love-songs’ comme Real Love, Always be around ou Full Moon. Autant de morceaux qui viennent donner corps à l’un des albums les plus attendus de l’année. Ce premier album officiel de Jesse Royal marque une étape déterminante dans la carrière de cet artiste, déjà considéré comme l’un des artistes reggae les plus influents de sa génération. Et ce n’est jusqu’ici qu’avec de simples mixtape et singles qu’il a su s’imposer ! Cet album construit sans contrainte de temps évite ainsi le ‘remplissage’ et les effets de mode éphémères, un travail consistant, d’une solidité à toute épreuve !
Rejoignant le label Easy Star Records, Jesse Royal fait désormais partie d’une grande famille d’artistes aux côtés de The Skints, Rebelution, The Black Seeds, The Green, Gentleman’s Dub Club, Easy Star All Stars, The Expanders, John Brown’s Body et nombre d’artistes qui font vivre le Reggae aujourd’hui, de New York à Londres, de Nouvelle Zélande à Hawaï et ailleurs ! Jesse Royal a su s’entourer, aujourd’hui managé par Lukes Morgan (Morgan Heritage) à qui l’on doit aussi l’éclosion de Raging Fyah. Jesse collabore également avec Cristy Barber qu’on connaît pour avoir géré les carrières de Damian ‘Jr Gong’ Marley, Stephen Marley, Beenie Man, Buju Banton, SOJA et bien d’autres.