Néanmoins,
Mr Easy, a hérité de ce surnom pour sa décontraction et la facilité avec laquelle il a affronté cette transition dans cette nouvelle vie New Yorkaise en tant que jamaïcain .Il s’est battu face au dilemme de ses racines, son héritage africain et le fait de vivre aux Etats-Unis. Cependant, il n’a pas fallu longtemps pour qu’il trouve sa place dans ce nouveau contexte citadin et qu’il commence à aider « Sir Noel » dans l’organisation de son sound system.
Easy rejoint le crew des Deejays et expérimente les premiers lyrics qu’il s’est mis à écrire depuis ses années d’universités. Il commence alors à performer dans des lieux tels que le Starlight Ballroom en chantant des titres populaires de
Dennis Brown. Après sa rencontre avec le producteur, Barry, il rejoint les studios pour enregistrer la première version du hit des Isley Brother’s « Caravan Of Love ».
Mr Easy joue et étudie intensément à New York, et gagne ainsi de l’expérience en un temps relativement court. Il cite Marvin Gaye, Donny Hathaway, Gladys Night, Erik B ou encore Rakim comme ses influences musicales majeures. Plus jeune, il rêvait de conquérir le public du célèbre Apollo Théâtre de NYC alors que presque tous les chanteurs solos se sont fait huer sur cette scène. Sa performance eut elle, beaucoup de succès. Easy raconte comment Sidney Mills, le clavier de
Steel Pulse, l’aida à écrire « Just Be A Lady » et comment il l’interpréta avec toute la force dont il était capable. Le public était en folie et au lieu de le huer, il l’applaudie et le remercie. Easy reçu les encouragements de personnes telles que Patti Labelle et Quincy Jones. Le résultat de ce premier succès fut un deal pour enregistrer avec Motown Records et la sortie du premier album de
Mr Easy.
Les tournées se succèdent aux côtés d’artistes jamaïquains tels que
Beres Hammond,
Shinehead, Red Fox,
Shaggy. Alors qu’il travaillait avec Mickey Bennett sur son second album qui ne sortit jamais, pour Warner Brothers, il rencontre Dave Kelly qui marque le debut d’une longue collaboration. A ce moment il semblait nécessaire de gagner l’audience jamaïcaine qui n’est comparable à aucune autre au monde. Pour un jamaïcain, tu peux conquérir le globe, mais si tu n’as jamais fait de hit majeur dans ton pays, tu n’as rien fait. Easy sent que les experiences de performances et d’enregistrements à NY combinées avec une base de travail en Jamaique lui ont permis de laisser briller sa créativité. Ces années dédiées à enregistrer avec de grands producteurs tels que Dave Kelly, et la qualité de sa voix mélodieuse, lui valent d’être convoité. Des titres tels que : « Mi Haffi Stop » sur le Showtime riddim, « Man Ah Say A Who » sur le Rae Rae riddim, « Funny Man » sur le Joyride riddim, « Freaky Lady » sur le Juice riddim, « Herbs Haffi Bun » sur l’Intercourse riddim, « After All » sur le Thunder riddim, « Haters » sur l’Orgasm riddim, « Oil Up » sur le Triology riddim featuring
General Degree, confirment la place de
Mr Easy reconnu comme l’une des 15 meilleures voix de Jamaiques.
La fluidité de son flow lui permet de prendre une nouvelle direction musicale avec des titres comme « Up And Down » featuring
Sean Paul chez Two Hard label et « Freaky Kind Of Lady » produit par Richard Browne chez Call Me Shame label. Tout comme, « I’ll Always Be There », une lovers rock tunes sur le Rockaway riddim et le « Heavenly » produit par
Beres Hammond chez Harmony House.
Quand
Mr Easy enregistre « Drive Me Crazy »avec l’un des super producteurs Tony Kelly sur le Timeless Buy Out riddim , la scène était figée sur d’autres hits ! Le titre a depuis été un favori et a connu un immense succés.
Easy a également enregistré avec Troyton Rami de Black Shadow Records livrant d’excellentes tunes comme « Silent Killers » (Surprise riddim), « Grudge You » (Ching Chong riddim) et
Party Time (Blink riddim). Richie D, autre talentueux producteur de dancehall a fourni des titres de Easy tel que « Party » sur le Tijuana riddim.
Mr Easy à réenregistrer une nouvelle version de « Drive Me Crazy » avec Atlantic Record’s Soca et l’artiste Kevin Lyttle. Cette version lui assura une place au sein du film « After The Sunset » et se trouve dans la bande originale. Grace à cette version et trois autres enregistrements, il reçoit une double nomination au 24ème Reggae& World Music Awards.
Mr Easy continue d’enregistrer constamment et enchaine les hits comme « Break His Heart », de Christopher Birch (Military riddim), « Bounce That » produit par Vada Nobles, « Falling » de Don Corleon (Seasons riddim), Bingo du talentueux duo Steely&Clevie (Capital P riddim), « Tek Wey Yourself » de la production Leftside& Esco, « Dark Clouds » par Bay-C (du groupe TOK) et « Spending G’s » (Whipe Out riddim) de
Danger Zone production.
2006 est l’année de nombreux achèvements avec les vidéos des titres « Strangest Thing », « Bingo », et « Tek Wey Yourself ».
Mr Easy fait désormais équipe avec Eloy Daron pour créer leur propre empreinte en Jamaïque :E-2 Muzik avec comme première sortie « Strangest Thing » sur le Butterfly riddim.