Pour Clinton Gayle, issu de Portmore, dans la paroisse de St. Catherine, tout a commencé très tôt. À 10 ans, le professeur commence sa carrière de DJ, en compagnie de son grand-frère.
L’année précédente, impressionné par cet enfant brillant, seulement âgé de neuf ans, un ami de la famille lui attribue un surnom, « King Prof », qui deviendra peu à peu son nom d’artiste. Ensuite, tout s’enchaîne. Le singjay se fait repéré par un label, accompagne Frisco Kid et Lady Saw et gagne la Red Stripe Beer Superstar Competition à deux reprises, en 1997 et 2003. En 2004, au festival Reggae Sumfest de Montego Bay, la prestation de King Prof est si impressionnante que la presse internationale, réunie en nombre pour l’événement, est immédiatement sous le charme. Beaucoup le considère déjà comme la nouvelle révélation du reggae jamaïcain. Certains iront même jusqu’à affirmer qu’il est le meilleur espoir de l’île, après Sizzla et Richie Spice. Il est vrai que le garçon ne manque pas de talent. Avec sa voix originale et ses textes tranchants, King Prof possède toutes les qualités pour arriver en haut de l’affiche. Cultivé, ce pur produit de la nouvelle génération « conscious », se révèle un subtil commentateur de la situation sociale de la Jamaïque. Le jeune homme ne porte son surnom par hasard… Etablie en Jamaïque et en Guyane, sa maison de disque, Vizion Sounds Records, met tout en œuvre pour que le rêve du professeur, devenu chanteur de reggae, devienne réalité…
