L'histoire des Rastamytho commence en 2004 sous l'impulsion de copains de lycée partageant la même envie de se réunir autour de la musique reggae. Issus du 91, ils commencent très vite à fouler les scènes locales puis régionales. Le groupe déterminé à avancer s'essaye alors à l'auto production. En résultera trois EP : « Il paraît » (2005), « Penser à demain » (2007) et « Nouvel Air » (2008). Rapidement, leur identité sonore fait écho et retentit, c'est le début d'une aventure éminemment musicale et humaine.
Amoureux des beats groovys, des basses rondes, des contretemps marqués par le skank, des rythmes lourds et claquants four beat & binaires et des chants nyabinghi portés par des voix puissantes, leur musique est à leur image vivante et punchy. C'est aux frontières du reggae et du dancehall que les Rastamytho ont forgé leur reggae à la rythmique efficiente inspirée des riddims et de la dextérité jamaïcaine. Un groupe porté par un live band explosif (Lovamytho, Badmanmytho, Rapassmytho, Bgmytho, Dodomytho), des chœurs en parfaite synergie (Timytho, Faten, Kamy) et un chanteur au timbre puissant dont le débit est infaillible et l'âme soul indéniable (Gangsta Mytho).
En 2010, après cinq années de laboratoire musical et plus de 200 concerts, les Rastamytho sortent leur premier album « Quel Horizon ? ». Ce premier opus fait résonner leur message aux quatre coins de l'hexagone et devient l'amorce de la professionnalisation du groupe. Leur professionnalisme leur confère alors une légitimité auprès des programmateurs et professionnels du milieu. Et ce, malgré la réticence de certains à entendre que « Pas besoin d'être rasta pour faire du Reggae ».
Le bilan est positif pour le groupe : la concrétisation d'un rêve commun et l'accueil chaleureux d'un public depuis resté fidèle.
Car, c'est sur scène que le groupe se révèle et devient contagieux. La musique est enivrante et accessible de 7 à 77 ans. On y découvre de nouvelles ambiances telles que des dubs entêtants. Le groupe est charismatique et leurs spectacles s'imposent comme éclectiques et fédérateurs. Et, c'est aux sonorités des rythmes reggae, des textes qui laissent à réfléchir et invitent à agir que le public se déhanche.
C'est ainsi que, rapidement, gorgés d'un reggae Nu-Roots massif, groovy et universel aux messages engagés, les Rastamytho suppléent leurs concerts annuels par des tournées estivales lors desquelles l'échange avec le public se fait de plus en plus fort. Pour eux, la distribution de proximité est aussi importante, et, c'est toujours au milieu du public que le groupe se retrouve après chaque concert pour échanger. L'humain étant au cœur de leur musique, quoi de plus normal pour eux que de plonger dans l'enthousiasme des fins de concerts.
Aujourd'hui c'est avec plus de six ans d'expérience, 300 dates depuis la création du groupe dont quatre tournées dans le sud-ouest de la France, 3 EP, un premier album vendu à 3 500 exemplaires ventes physiques et numériques confondues, 50 000 vues cumulées des clips « Police » & « Politiks », les premières parties de Danakil, Julian Marley, Pierpoljak, Kana, Jim Murple Memorial ou encore Broussaï, une première place aux votes du public du European Reggae Contest et une deuxième aux Web Reggae Awards derrière Dub Inc qu'ils reviennent.
Après « Quel Horizon » en 2010, les Rastamytho signent donc leur retour avec un second album « Le Cri du Peuple » distribué par Socadisc dont la sortie est prévue le 9 Mars 2012. Un album frais à l'efficacité redoutable et aux productions soignées qui confirme le potentiel de ce groupe prometteur, et dont, les collaborations affirment encore une fois leur prise de partie d'un reggae aux messages sensés fort bien ancrés dans leur temps. On retrouvera à leurs côtés Pierpoljak, Taïro, Jmi Sissoko, Kohndo ou encore la chorale « We are One » (Tunisiano, Amel Bent, Kery James, Yannick Noah). Côté musiciens, on se délectera du saxophone vibrant de Stepper (Omar Perry, Bitty Mc Lean, Horace Handy...), des Bones et trompettes puissants de Didier Bolay (Tiken Jah Fakoly), du sax soprano envoûtant de Bost (Bost&Bim) et des percussions précises dArnold MOUEZA (Princesse Erika, Julien Clerc, Manu Dibango...). « Le Cri du Peuple » a été entièrement réalisé en 2011, enregistré et mixé au Wise Studio à Ris Orangis par Pierre Beaussier et Fabrice Boyer alias Fabwise, et masterisé au studio « La Source » par Jean-Pierre Chablot.
Préparez-vous à entendre le « Cri du Peuple » détonner !