Yami Bolo, de son vrai nom Rolando McLean, est né à Kingston en 1970. Très tôt, il fut attiré par la musique et le reggae. Comme beaucoup de jeunes chanteurs, il fait ses débuts dans la chorale de l’église de sa paroisse. C’est sa grand-mère qui va contribuer à son éducation musicale en lui offrant différents instruments.
La première grande rencontre déterminante qu’il fait est
Sugar Minott. Ce dernier perçoit très vite le potentiel vocal de
Yami Bolo et le recrute dans son équipe la Youth Promotion Crew. Il rejoint donc des artistes majeurs tels
Garnett Silk et
Tenor Saw. Son premier single « When A Man's in Love » date de ses 13 ans. Il sera samplé plus tard par KRS 1. Il travaille très vite avec la crème des producteurs Jamaïcains tels Junior Delagado (qui produit son premier album),
Lee Perry,
Augustus Pablo (avec qui il fait une tournée triomphale au Japon), le boss de Studio 1 Sir
Coxsone, Sly & Robbie, les maîtres de Taxi Gang. Il connaît d’ailleurs un gros succès au Japon en enregistrant un album duo, « Love Is Dangerous », avec une star de la chanson japonaise.
Rasta convaincu, les textes de
Yami Bolo sont fortement engagés vers l’éducation de son peuple, la paix entre les races, la fraternité. Pour lui, l’amour entre les peuples doit être cultivé et mis en avant…
Avec plus de 19 albums,
Yami Bolo a travaillé avec ce qui se fait de mieux dans le reggae et le dancehall. Citons, le deejay vétéran
Charlie Chaplin, avec qui il chante « Do Good », le Prophète
Capleton avec qui il interprète « Put Down the weapons »,
Cutty Ranks sur le titre « Pick & Choose »,
Bounty Killer et Junier Reid pour un wicked « Eyes dem bleed »,
Sizzla sur « Black Treasure »…
Il travaille également avec la famille Marley, en l’occurrence Damian et Stephen. Il participe en effet, au single « Still Searching » qui sera un gros succès.
Pour ceux qui souhaiteraient écouter ses meilleurs albums on peut vous conseiller entre autres « Fighting for peace », sorti en 1994 chez RAS, « Jah Love » qui date de 1998 chez VP Records, « Healing of the Nation » avec les Rotts Radics en backing band.
Pour les amateurs de galettes et collectionneurs de vynils, citons ses apparitions remarquées sur les riddims « Educated Fools », Heaven’s door », « African Beat », « Love Bump », « Stalag », « Putting up a resistance », « M16 »…