VICTOIRES DU REGGAE 2015: RESULTATS
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VICTOIRES DU REGGAE 2015: RESULTATS

L'édition 2015 des Victoires du Reggae© s'achève et a de nouveau rencontré un beau succès. Vous avez été près de 14 000 votants et nous vous remercions plus que jamais pour votre lourde participation. Comme l'année dernière, l'évènement a été réalisé sous contrôle d'huissier, et ce afin d'éviter toutes les polémiques, doutes ou suspicions.

Nous remercions tous nos autres précieux partenaires, toujours plus nombreux chaque année, qui élaborent la sélection avec nous, continuent de nous suivre et de nous soutenir à l'occasion de cette opération. Tous représentent une majeure partie des activistes et militants du mouvement reggae en France et nous les remercions, une fois encore, de leur fidélité sans faille.
On big up les magazines et sites partenaires suivants :
Reggae Vibes

Party Time (site internet et radio - Ile de France)

Culture Dub (site internet et radio - Poitou-Charrente)

Studio One L'Emission (site internet et radio - Languedoc-Roussillon & PACA)
Reggae-est.fr
Reggaesudouest.com

Selecta Kza.net
La Grosse Radio
AllMol.com

Riddimkilla.com
Reggae-Promo.com

Trace.fm
Dancehall-mania.com
Rootsandculture.net
Rootsblogreggae.com
Yanaclip.com
Worldareggae.com
ainsi que de toujours plus d'émissions de radio à travers le globe :

Aux Armes (Rhônes-Alpes)
Big Faya Show (Paris)
Da Green Power Show (Paris)
Dawastation (Champagne-Ardenne)
Get Up Radio Show (Pays de Loire)
Irie Corner (Aquitaine)
Irie Station (Limoges)
Karément Roots (PACA)
Kartier Reggae (Réunion) 

Jamaikan sessions (Réunion)
Inity-I-Station (Réunion)
Listen My Soul (Paris)
Made in Africa (PACA)
Mix Ray Sound (Marseille)
Ok Fred (Alsace)
Positive Vibration Time (Paris)
Racines Musicales (Québec)
Ready pour le Show (Picardie)
Reggae Connection (Côte d'Armor)
Reggae Stories (Centre)
Reggae Sunsplash (Auvergne)

Riddim (Franche-Comté)
Roots Rock Reggae (Rhône Alpes)
Roots'Secours (Picardie)
Run the Track (Nord)
Shake the Town (Paris)
Shashamane (Tahiti)
Stand Firm (Rhônes-Alpes)
Studio Roots (Bretagne)
Sunday Culture (Paris) 

Time Will Tell (Bretagne)
Vibeguard Show (Champagne Ardennes)
Watagwan (PACA)


Place aux résultats, avec pour chacun des gagnants la reprise de la chronique ou d'un article paru dans nos colonnes.
Les internautes gagnants d'albums ont été ou seront contactés par mail dans les jours qui suivent. Nous remercions d'ailleurs tous les labels partenaires, dont le soutien nous permet de vous offrir de beaux cadeaux à l'occasion de votre participation.

Merci à tous et on ne le répètera jamais assez : continuez de soutenir vos artistes en achetant leurs albums et en allant les voir en live !


And the winner is…

ALBUM ROOTS

1. Groundation – A Miracle
2. Ziggy Marley – Fly Rasta
3. Soja – Amid the Noise and Haste



Chronique du 18/10/14 - Auteur(s) : Ju-Lion

Un album de Groundation commence toujours de manière particulière. Celui-là débute à la façon d'une jam entre musiciens chevronnés. La ligne de basse se cherche, puis le clavier se cale sur son tâtonnement et la guitare donne le ton discrètement. Ça démarre. 
Le rythme s'imprime et on entre avec curiosité et appréhension dans le premier morceau, «  Riddim Hold Dem  », qui annonce la couleur  : la musique de Groundation s'est encore complexifiée, voire intellectualisée  ; les détails sont toujours plus peaufinés et l'expérimentation est de mise. Le reggae sert de ciment à la créativité du groupe californien qui s'aventure toujours plus dans le jazz. En témoignent les nombreux passages instrumentaux et notamment un solo de batterie improbable à la fin du titre éponyme «  A Miracle  ». Un titre lancinant qui accueille une Judy Mowatt que l'on sent très libre et adepte de l'impro, tout comme ses hôtes américains. Judy Mowatt n'est pas la seule I-Threes représentée sur ce nouvel opus puisque Marcia Griffiths vient prêter renfort à Harrison Stafford sur «  Defender Of Beauty  ». Les voix des choristes de Marley peuvent toutefois se confondre avec celles toutes aussi fortes et belles des chanteuses du groupe, Kim Pommell et Sherida Sharpe, qui n'ont rien à envier à leurs ainées. 
Kim et Sherida sont en effet très présentes. Leur rôle ne se résume pas à de simples chœurs à l'image de «  Born Again  », «  Liberation Call  » et «  Jah Defend The Music » où elles prennent le lead avec virtuosité. C'était la tendance des derniers efforts de Groundation et elle se poursuit. D'autant plus que «  A Miracle  » est un hymne à la femme, «  au magnifique esprit féminin, la puissante impératrice qui incarne la création  », comme le revendique le groupe.
La pochette, douce et psychédélique, l'illustre d'ailleurs à merveille. Réalisée par Neville Garrick, directeur artistique de Bob Marley à l'époque de «  Rastaman Vibration  », elle vient compléter l'hommage au Roi du reggae que le groupe a sans aucun doute voulu rendre avec cet opus – hommage après tout cohérent avec la thématique quand on sait l'importance qu'ont eu les femmes dans la vie de Bob. 
Une douceur perceptible s'échappe de ces nouveaux 10 titres. «  A Miracle  » s'écoute au calme, l'esprit reposé et ouvert aux émotions pour en apprécier la délicatesse. Une délicatesse à laquelle on ne saurait trop vous conseiller de goûter.


ALBUM NEW ROOTS

 1. Chronixx - The Dread & Terrible Project
 2. Sizzla - Born A King
 3. Gentleman - MTV Unplugged



Chronique  du 10/04/14 - Auteur(s) : Ju-Lion
Il est actuellement au cœur des conversations de tous les fans de reggae. En Jamaïque ou en Europe, Chronixx est sans conteste le phénomène du moment. La sortie de cet EP – support de plus en plus plébiscité – est donc un événement. Sept tunes et trois dubs nous donnent un aperçu des différents producteurs avec lesquels le jeune prodige a l'habitude de travailler. John John est de la partie avec son «  Inna Rub A Dub Style  » qui introduit remarquablement l'opus avec un tune de circonstance, «  Alpha And Omega  ». L'ambiance est pesante, presque angoissante, mais surtout terriblement captivante. L'excellent «  Here Comes Trouble  » produit par Winta James de Overstand Records figure aussi sur la tracklist. Des univers différents mais une identité pourtant intacte. Chronixx impose son style en piochant dans les vibes d'antan à l'image de «  Rastaman Wheel Out  » au clip inspiré du film «  Rockers  » jusque dans les accoutrements et les attitudes des personnages. C'est aussi et surtout ça l'esprit Reggae Revival... remettre la musique de l'époque au goût du jour. Et le goût du jour, Chronixx le connaît. Il nous glisse un petit dancehall – le ténébreux «  Spirulina  » - comme pour aller séduire ses compatriotes jamaïcains et leur prouver qu'ils peuvent s'intéresser à lui. Côté nouveautés, «  Like A Whistle  » est plus expérimental et «  Eternal Faya  » se transforme subtilement en new-roots après une intro dancehall. Un effort convaincant et surtout cohérent  ! Chronixx va a l'essentiel et nous présente son univers avec des singles reconnus et quelques nouveautés tout aussi efficaces. On adhère  !

ALBUM DANCEHALL

 1. Skarra Mucci - Greater Than Great
 2. Sean Paul - Full Frequency
 3. Jah Vinci - Ghetto Born



Chronique du 19/05/14 - Auteur(s) : LN
Skarra Mucci, ou l'incarnation même du raggamuffin, nous revient ce lundi 19 mai avec un nouvel album intitulé "Greater Than Great". Il nous avait déjà régalé il y a deux ans avec la bombe "Return of the Raggamuffin" (victoire du reggae en 2013) et on se demandait comment la voix de ce chanteur jamaïcain partiellement exilé en Allemagne n'était pas arrivée à nos oreilles plus tôt. Bonne nouvelle pour ce cinquième opus dont la sortie est issue d'une collaboration entre Rawkaz Clan et le label français qui monte Undisputed Records (Reggae Loves Soul, From France To Jamaica, Welcome To Malaga, Irie Feelings, Reggae Addiction etc), une distribution physique nationale est assurée en plus de la présence de l'album sur toutes les plateformes de téléchargement. Celui-ci ne rassemble que des hits de Skarra dont certains que l'on connaissait déjà mais qu'on n'avait pas encore eu la chance de retrouver sur un album, tels les explosifs "My Sound", "Life So Rich" et bien sûr "Greater Than Great", le big tune posé sur le MT 41 Riddim des polonais Dreadsquad, habitués à produire des riddims de folie. C'est d'ailleurs une des caractéristiques de ce 16 titres. En plus de la grande générosité de Skarra Mucci sur chacun des morceaux, il s'entoure de producteurs et alliés de choc, et choisit ainsi des intrus taillés pour son flow et sa vibe. Recycler avec brio de vieux riddims, c'est notamment ce qui nous est proposé ("Impossible", "Bombokat" feat Perfect, "Forward Inna Di Dance" featuring Teacha Dee" etc) . On big up ainsi Bizzarri Records, Irie Ites Records, Weedy G Soundforce, Deebuzz Music, Hard2Def, Soulove/Delamix, DnH, Extreem, Kskamp et bien sûr Rawkaz Clan à la production. Le résultat est simplement génial. Du bouillonnant "Come Fi Take Ova" aux vibrations profondément soul de "Tear Drops" (ft Alex et Mandinka Warrior), en passant par les dark mais pour autant efficaces "Red" (ft Teacha Dee) "War Dem Get" ou les beaucoup plus festifs et positifs "Love Train" (ft Alex) ou encore "Dancehall Energy", on est frappé par l'abondance offerte par Skarra Mucci. L'artiste est très riche en vécu et a beaucoup de choses à nous raconter. Il ne paraît jamais à court d'inspirations et semble être de ceux qui ne cesseront jamais de créer, de s'exprimer, tant leur amour pour la musique dépasse la place qu'il y a dans leur cœur. Le cœur, c'est en effet ce qu'utilise le plus Skarra Mucci, qu'on était d'ailleurs ravis de voir sur les routes cet hiver aux côtés de Dub Inc, et qu'on espère voir en live encore très vite dans nos contrées. 
Skarra Mucci, incontestablement greater than great.

ALBUM REGGAE FRANÇAIS

1. Danakil - Entre les lignes
2. Massilia Sound System – Massilia
3. I Woks Sound - Sans frontières



Chronique du 17/02/14 - Auteur(s) : LN

 «  Entre les lignes  » leur ressemble, expliquent Balik et toute la team Danakil. Et à vrai dire, c'est un album qui nous ressemble, toutes et tous. Il touche au plus profond sur «  Le Rêve  » que nous avons tous d'un monde meilleur, avec la force et la volonté de ne jamais baisser la tête face aux «  Hypocrites  », il rappelle nos espoirs et nos prières quand, au détour d'une rencontre avec des signes et messages subliminaux que la vie nous offre parfois, on essaye d'anticiper et on se force à croire en l'avenir («  Les Signes  »). On voudrait aussi pour beaucoup vivre plusieurs vies à la fois, mais en dépit de toute l'humanité qui nous contient, on aura toujours du mal à se détacher de notre éducation et d'un certain conditionnement («  Poupées Russes  »). «  Entre les lignes  » c'est aussi le reflet de la réalité du monde actuel, vu au travers de la vie et des expériences des membres du groupe. «  Mali Mali  » fait bien sûr écho à tout ce que le pays a traversé depuis 2012, et que Balik, chanteur, a vécu sur place. «  Ne Touche Pas  » propose un jeu de rôle sous forme de questions-réponses entre pays du Nord et du Sud, très rythmé, et superbement interprété avec Natty Jean qui plus que jamais, apporte une touche devenue incontournable et indispensable. Le regard de Gandhi sur nos sociétés est imaginé à la première personne sur un hypnotique et planant «  Mahatma  ». Et «  L'Or Noir  » évoque tristement les ravages que la terre et ses enfants subissent. Musicalement, l'opus est tout aussi riche. Si «  Le Rêve  » reste pour nous le morceau le plus complexe et intéressant (partant d'un reggae roots pour terminer sur une performance digitale, en passant par une vibes latino très plaisante, et dont une version hip hop verra le jour bientôt), on apprécie particulièrement le titre éponyme, offrant une collaboration tout à fait inédite avec les Twinkle Brothers (!), ou encore «  We Drop  », featuring Harrison ‘Professor’ Stafford et Marcus Urani des Groundation. On découvre Balik plus qu'à l'aise en anglais avec Harrison, mais aussi en solo sur une reprise reggae réussie de «  Fool On The Hill  », des Beatles. Parmi les bonus disponibles en vinyle ou téléchargement, on retient une collaboration émouvante avec Ky-Mani Marley sur «  The Voice  ». 
«  Entre les lignes  » est l'album le plus «  produit  » de Danakil à ce jour, qui n'hésite plus à introduire des sonorités digitales, colorisant encore plus son reggae roots toujours identifiable et agrémenté par quelques touches traditionnelles africaines du producteur et multi-instrumentiste de renom Manjul. Nous adressons personnellement une mention spéciale à «  Larmes d'Or  » que chacun pourra interpréter à sa manière et s'approprier, et dont le refrain est tout simplement sublime. On finit l'écoute naturellement avec une outro qui, sans le vouloir peut-être, constitue une belle conclusion à un quatrième album de grande qualité, dont l'universalité et la poésie nous prennent aux tripes. Et n'oubliez pas d'aller soutenir le groupe en live . La team de talent is back  !


ALBUM REGGAE LOCAL

1. Admiral T - I am Christy Campbell
2. Maylan - Loyalty
3. Krys - Dancehall Is Back



Chronique du 28/11/14 - Auteur(s) : Nounours
En cette fin d’année, le nouvel album d’Admiral T était très attendu. Annoncé plusieurs mois à l’avance, "I Am Christy Campbell" se présentait déjà comme très différent de ce que l’artiste avait pu nous offrir auparavant, avec un premier single zouk, "Si’w Enmé Mwen". Plus de dix ans après le véritable chef d’œuvre "Mozaik Kreyol", son auteur n’a plus rien à prouver et a fait "comme il voulait" pour ce   nouvel album – le premier en autoproduction - qui sort sur son label, Elite Base. Ici, ni dancehall effréné, ni fast style de folie : ce nouvel opus se veut très mélodieux, et on redécouvre presque la voix de l’artiste sur certains morceaux, qui révèlent ses talents vocaux. 

L’album s’ouvre sur "Music Is Love", production reggae impeccable signée Bost & Bim – avec qui il a déjà travaillé plusieurs fois – sur laquelle l’artiste chante son amour inconditionnel pour la musique. L’album offre d’ailleurs une belle place au reggae, à la surprise du principal intéressé ! Le chanteur déclarait en effet lors de notre entretien s’être rendu compte qu’il y avait « pas mal de reggae sur l’album » en écoutant l’opus finalisé. Les titres reggae sont d’excellente facture, comme "I Am Christy Campbell", un clin d’œil à tous les titres qui ont bâti la réputation et la carrière de l’artiste qui ravira les nostalgiques, ou "Di Mwen", qui accueille son compère du Général Crew, Kalash, pour une collaboration très réussie sur une sublime production de Cisko. 
L’album compte deux autres featurings, dans un tout autre registre. Si "Body Calling" avec la chanteuse jamaïcaine Nyla (de Brick & Lace) séduit sans trop de difficulté, certains pourront passer leur tour sur "Mamacita" featuring Clayton Hamilton, titre taillé pour les clubs. La présence de musiques traditionnelles guadeloupéennes ne surprend pas tellement, puisque Admiral T a toujours défendu une identité créole très forte.   On retrouve donc "Pa Lagé", "Tanbou Lanmou" ou le zouk dans sa version plus lente dite zouk love sur "Si’w Enmé Mwen". 
"Zonbi", reprise d’un titre de Germain Calixte (aka « Chabin »), accroche l’auditeur en remettant au goût du jour un classique de la musique Gwo Ka, comme Admiral T avait déjà pu le faire avec des titres comme "Ti Milo". "Sé Vou Mwen Vlé" et "Pa Ni Konfyans" flirtent avec le R’n’B, mais le titre le plus surprenant reste peut-être "Je Serai là" : titre piano voix au chant délicat, entièrement en français et dédié à ses enfants, mais aussi à son père. La production est de l'incontournable Mister Francky, qui s’est chargé de plusieurs titres sur l’album et dont on découvre ici les talents de pianiste !   L’album se ferme sur le dancehall minimaliste mais efficace de "Perle Rare", titre déjà bien connu des fans de l’artiste paru en 2012 sur le EDF Riddim.
Si certains choix artistiques peuvent en effet surprendre, il n’en reste pas moins qu’Admiral T a une nouvelle fois fourni un travail de grande qualité, guidé par le plaisir de créer. Admiral T est Christy Campbell, un homme mature, épanoui et sincère qui se livre dans un opus bien plus personnel où l’amour règne : pour la musique, sa femme, ses enfants, ses parents, ses fans… Un album à découvrir.

ALBUM REGGAE AFRICAIN

1. Tiken Jah Fakoly - Dernier appel
2. Mystik Seydina - Y a que l'espoir
3. Ismael Isaac - Je reste



Chronique du 02/06/14 - Auteur(s) : Ju-Lion
Après quatre ans d'absence dans les bacs, Tiken Jah Fakoly est attendu par ses fans et le voilà de retour avec un album à son image, empreint d'honnêteté et de détermination. Plus reggae que son précédent somptueux «  African Revolution  » - lequel avait été une vraie claque pour la rédaction - «  Dernier Appel  » a pourtant son identité 100  % africaine. Les instruments traditionnels du continent résonnent autant que l'inévitable duo basse/batterie et les paroles de l'Ivoirien défendent encore et toujours la cause africaine envers et contre tout. Tiken appelle à l'éveil des consciences et à l'unité au sein des différents pays du continent. Le titre éponyme évoque une certaine urgence à se réveiller quand «  Dakoro  » transmet un sentiment de fierté  : «  Un jour, même les Occidentaux voudront venir en Afrique  » nous racontait l'intéressé à propos de ce morceau, l'un des plus réussis de l'album. «  Le Prix Du Paradis  » est également une belle pépite musicale avec une ligne de basse ravageuse sur laquelle Tiken pratique l'autocritique  : «  Nous les Africains, nous voulons tous le paradis, mais personne ne veut payer le prix.  » Un petit clin d’œil à Peter Tosh  ? Le combat n'est pas terminé et l'artiste continue de distiller le même message fort. On y retrouve ainsi la fameuse punchline «  ça va faire mal  » sur le titre «  L'Afrique  ». Tiken a appelé Mike de Sinsemilia en renfort pour certains lyrics et s'est de plus en plus tourné vers l'anglais. La chanteuse nigériane Nneka prête main forte à Tiken sur un «  Human Thing  » très grand public et pour le moins réussi. L'allemand Patrice intervient sur un morceau plus surprenant, aux inspirations afrobeat, «  Too Much Confusion  » tout aussi convaincant. Autre cadeau  : la présence d'Alpha Blondy, venant définitivement confirmer la réconciliation des deux chanteurs compatriotes, sur «  Diaspora  » qui s'adresse à tous les descendants d'Africains exilés. On prend enfin une bonne dose d'émotion avec la reprise de «  Tata  ». Certes le morceau figurait déjà sur l'album «  Cours d'Histoire  », mais la version acoustique livrée sur cet opus n'en est que plus frissonnante et on se réjouit de voir Tiken s'autoriser des chansons plus personnelles, ce qu'il fait avec brio. Ainsi malgré la relative courte durée de l'album sur sa version française (car on en redemande !), il n'en reste pas moins un petit bijou musical, et on espère qu'il ne s'agit pas là du dernier appel de Tiken Jah Fakoly.


ALBUM DUB

1. Kanka - Watch Your Step
2. Faya Dub - On The Road
3. EXAEQUO High Tone - Ekphrön & OBF - Wild



Chronique Culture Dub
par Alex Dub
Le dubber rouennais est de retour ce 24 février 2014 avec la sortie de son cinquième album nommé « Watch Your Step » sur son nouveau label Dubalistik ! Massif, puissant, rythmé et profond, voici les premiers mots qui me viennent à l’écoute de ses 12 titres, tous mixés par Kanka pour être joués en public et remuer les dancefloors !
Dès les premières notes de ‘Venus Dub’ qui ouvre l’album, l’appel à la marche sur Babylon est mis en route par Kanka à travers une mélodie entêtante, un pied rythmé au tempo élevé et entrainant, des effets délivrés ou délivrant, sirène, skanks rebondissants… Kanka est fâché et il nous le fait savoir tout au long des 60 minutes de « Watch Your Step » !
Pour tous les Sound Systems qui sont en recherche de sélections Steppas avec des Sub Bass rugissant alors les compositions de Kanka sont faites pour vous ! De plus, et pour servir les Dancefloors, Kanka va produire plusieurs vinyles comprenant des Dubs ou des versions différentes de certain titres de « Watch Your Step » ! On imagine très bien un Dub de ‘Worries & Problems’, superbe Dub Steppa avec au micro le chanteur UK Echo Ranks ! Pffff ça fait mal …
On retrouve d’ailleurs Echo Ranks sur le titre ‘Stepperstyle’, qui lui est en extented version, c’est à dire une première partie chantée puis enchainée et mixée avec le Dub dès la 4ème minute avec delays, flanger, et multi-effets maitrisés à merveille par Kanka pour notre plus grand plaisir et celui des pistes !
Le dubber, fer de lance de la French Dub Touch s’est entouré, en plus d’Echo Ranks, du chanteur El Fata pour une seconde extented version avec le superbe ‘Never Let Them’ ou les delays sur la voix du chanteur anglais nous entraine dans les sphères ….. du Dub ! Avec une basse hypnotique ! J’adore …
3ème featuring, celui en compagnie de YT sur ‘Disconnect Yourself’ dont je suis presque certain que l’on retrouvera une version ultra dubbée sur les vinyles à venir comme nous le laisse présager les 30 dernières secondes du morceau ! Et pour vous quitter tranquillement et seulement vous donner l’envie de remettre Play, Kanka nous offre ‘We Love Bass’, un Digital Steppa Dub bien profond au tempo plus lent, comme pour nous dire que la mission est accomplie ! Et c’est le cas …
Bon vous l’aurez compris, « Watch Your Step »  de Kanka est l’un de ces albums inévitables dans la discothèque d’un Dubber Heavyweight Dub Steppa mais aussi dans les bacs des Sound Systems qui ont des choses à transmettre sur les dancefloors !
Kanka entame une longue tournée en France et dans toute l’Europe alors soyez prêts comme il vous le conseille : « So put your dancing shoes and Watch your step !!!! »

ALBUM DIGITAL

1. Taiwan MC – Diskodub
2. Mungo's Hi Fi - Serious Time
3. Atili Bandalero & Joseph Cotton - Night Life



La désormais célèbre voix de Chinese Man arrive avec son deuxième EP. Après le terrible "Heavy This Year" qui accueillait pas mal de featurings (Biga Ranx, Cyph4...), Taiwan MC est de retour 100% solo avec "Diskodub". Un 8 titres hybride qui oscille entre reggae digital, dancehall, dub et funk 80's. A la production, on retrouve bien sûr Chinese Man, mais aussi Dreadsquad et Manudigital. Autant dire que ça dépote ! Le flow patois yardie de Taiwan est toujours aussi efficace et les riddims sont toujours plus expérimentaux.

ALBUM VARIOUS ARTISTS

1. Harrison Professor Stafford - Natty Will Fly Again

2. DJ Vadim - Dubcatcher
3. Ghetto Youths International - Set Up Shop Volume



Chronique du 17/06/2014 - Auteur(s) : Ju-Lion
Harrison «  Professor  » Stafford est un véritable hyperactif de la musique. Après avoir atteint le succès mondial avec Groundation et séduit les amateurs de roots avec son projet solo et l'album «  Madness  », le voilà qui s'efface un tout petit peu pour laisser place à ses idoles. L'Américain passe en effet de l'autre côté de la console et produit cet album qui rassemble trois chanteurs jamaïcains aux antécédants glorieux. Pablo Moses, connu pour ses classiques «  Dubbing Is A Must  » ou «  A Song  », Winston Jarrett, ex-membre des Flames d'Alton Ellis et auteur de morceaux aussi somptueux que méconnus, et enfin Ashanti Roy qui n'est autre que l'une des trois voix des célèbres Congos. Un casting de rêve  ! Les trois légendes ne nous livrent pourtant que trois titres chacun et on avoue que la tracklist manque de big tunes. Mais on le sait, la musique de Stafford s'apprécie sur la longueur et même si la première écoute ne percute pas notre oreille comme on l'aurait souhaité, les suivantes permettront d'apprécier le travail de producteur du Professor. Les compositions, bien loin du style Groundation, restent originales et les arrangements sont d'une finesse remarquable. Le tune qui donne son titre à l'album, «  Natty Fly Again  », interprété par Pablo Moses, retentit comme l'un des meilleurs opus. Les trois tunes d'Ashanti Roy attirent cependant plus notre attention. Le chanteur, toujours aussi mystique, nous rappelle ici que Cedric Myton n'est pas la seule voix emblématique des Congos. Que ce soit sur «  Satan Let Go  » au rythme soutenu, sur «  Hallelujah  » où les tambours crépitent lentement ou sur «  Poor People  » aux vibes profondes, Ashanti Roy laisse une belle empreinte. Winston Jarret est malheureusement beaucoup moins convaincant à cause d'une voix toujours plus hésitante et de moins en moins juste. Harrison Stafford a pourtant bien fait de l'inviter sur ce projet pour lui donner le coup de projecteur qu'il mérite et garder un témoignage plus moderne de l'artiste. Le producteur américain l'a bien compris, les icônes du reggae roots jamaïcain sont encore parmi nous, mais pour combien de temps  ? Il profite ainsi de la flamme qui brûle toujours en eux et les met en valeur à sa manière. C'est une bien belle réunion à laquelle Stafford nous a conviés et on trépigne d'impatience de découvrir ces trois immenses chanteurs réunis sur scène.

ALBUM ROCKSTEADY / SKA / EARLY REGGAE

1. Tarrus Riley - Love Situation

2. The Upsessions & Lee "Scratch" Perry - Shake It
3. Alpheus - Good Prevails



Chronique du 27/02/14 - Auteur(s) : Ju Lion
On commence à s’y faire ! Quand Tarrus Riley sort un album, il ne fait pas dans la facilité. Après un dernier opus 100% acoustique (« Mecoustic »), en voilà un 100% rocksteady. Qu’on aime ou pas, il faut saluer la démarche de cet artiste aux multiples facettes qui cherche toujours à expérimenter. Ceci étant dit, nous on aime particulièrement ce « Love Situation ». Voilà de quoi faire mentir John Holt, qui déplorait dans une récente interview le manque de bonnes chansons d’amour dans la musique jamaïcaine moderne. Certes Tarrus nous avait déjà habitués à ce style lover, mais pas sur ce genre de riddims. Le voilà cette fois qui recycle des classiques du rocksteady et early-reggae comme le « Big Bad Boy » d’Alton Ellis, le « My Heart Is Gone » de John Holt ou le « ABC Rocksteady » des Gaylads. Ce dernier accueille d’ailleurs l’un des plus beaux morceaux de l’opus, « 1,2,3 I Love You », digne des plus grandes ballades de trios vocaux yardies des années 60 avec des harmonies directement sorties de l’époque ! Tarrus Riley nous transmet son désir brûlant sur l’excellentissime – n’ayons pas peur des mots – « Burning Desire » dans lequel il susurre des lyrics amoureux d’une voix éraillée qu’il ne sort que trop rarement. Maintenant que le décor est planté, attendez-vous à être surpris à nouveau ! C’est là toute la force du fils de Jimmy Riley qui parvient à créer l’étonnement au sein même d’un album inattendu. Petite incursion hip-hop sur « Five Days » où le rappeur Mr Cheeks du groupe US Lost Boyz s’invite aux côtés de Big Youth pour revisiter à merveille « If I Could Rule This World » d’Alton Ellis. Autres cadeaux : une nouvelle version du génial « Gimme Likkle One Drop » qui se termine en dub s’il vous plaît, et un remix de « To The Limit » qu’on avait moyennement apprécié, mais qui devient plutôt réussi sur un riddim old school enrichi de la voix de Konshens. On avoue être un peu déçu par « Cum Get Your Ish »... Il faut dire qu’on est particulièrement fans du « Strange Things » et que Tarrus ne parvient pas vraiment à en tirer le meilleur. C’est certainement la seule ombre au tableau puisqu’on se rassure notamment avec « Special Occasion » au riddim très entraînant où le deejay Wippa Demus (si proche de Junior Demus) pousse Tarrus Riley à flirter avec le rub-a-dub. La liste des deejays présents sur l’album est d’ailleurs complétée par le papa U-Roy sur « Sail Away ‘Steppin’ Out ». Tarrus n’oublie pas de rendre hommage à son père en reprenant « Lessons Of Love » des Uniques, dont Jimmy Riley faisait partie au début de sa carrière. Force est de constater une fois de plus que c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes. Encore faut-il être capable d’adapter sa recette au 21ème siècle, ce que Tarrus Riley sait définitivement faire avec brio !

RÉVÉLATION FRANÇAISE

1. Scars - Plus aucun doute
2. Sound Dynamik - Reste à l'écoute
3. Barabans - Qu'en sera t-il



Interview du 01/07/14 - Auteur(s) : LN
Le nom de Scars circule dans le milieu reggae en France depuis de nombreux mois et dans la région du Havre depuis plusieurs années. Il apparaît aujourd'hui de plus en plus sur les affiches de concerts aux quatre coins de l'hexagone et il vient de sortir son premier album, "Plus Aucun Doute", un album frais plein de promesses, avec des featurings astucieux et amicaux. Scars nous y dévoile ses talents, ses émotions et sa vision de la vie sur des vibes aussi bien dancehall, reggae ou hip hop.
Lire notre interview.

RÉVÉLATION INTERNATIONALE

1. Leah Rosier - From Amsterdam to Kingston !
2. Jo Mersa Marley - Comfortable
3. Sophia Squire - Reggae Life



Chronique du 30/12/14 - Auteur(s) : LN
Mettez une pincée de Jane Birkin, un soupçon d'Uma Thurman, ajoutez-y une voix plutôt douce et grave, des lyrics très conscientes, un respect pour rastafari, un amour de la ganga, des bons riddims roots et new roots, terminez par un brin de folie, et vous aurez comme résultat la géniale Leah Rosier ! 
Cette chanteuse néerlandaise pleine d'originalité nous touche dès le premier abord. On a pu la découvrir sur différents riddims (Opus Riddim, Kush Riddim, Gipsy Woman Riddim, Bella Ciao Riddim) et sur pas mal de dates accompagnée par Skyman Selecta en 2013. Elle nous a aussi séduite lors de son passage au Reggae Sun Ska l'été dernier sur le plateau Génération H. L'ancienne mannequin, qui travaille dans un Coffee Shop à Amsterdam pour assurer ses fins de mois, avait cependant déjà sorti un EP "The Real Leah" en 2011 et l'album "High Paw" en 2012 sur son propre label, Likkle Green, aux Pays-Bas. 

La France n'est jamais très loin de son évolution et c'est avec le groupe Rise & Shine Band qu'elle prépare actuellement un nouvel album, à paraître en 2015. 
En attendant, Leah livre une mixtape au titre évocateur, "From Amsterdam to Kingston", et plus que réel puisqu'à l'heure où nous écrivons ces lignes elle prépare son sac pour la Jamaïque afin de peaufiner quelques sons pour son album et qui sait, nous ramener une ou deux surprises. 
La spécialité de Leah est de poser sur des riddims new roots et one drop. Pour sa mixtape, Leah a travaillé en étroite collaboration avec le Black Star Foundation Crew à Amsterdam, et s'est principalement attachée à rendre hommage à certains classiques tels "Love Fire" d'Aswad et "Promised Land" de Dennis Brown . Mais elle sait aussi s'adapter à des sons plus modernes comme sur le No Doubt Riddim de Dub Inc. Leah chante la liberté, le respect, une grande passion pour l'herbe et on peut vous garantir que les amateurs de toutes ces vibes seront convaincus. En attendant son nouvel opus, découvrez sa mixtape, dont elle vous offre un extrait ci-dessous. Et joli détail, si vous commandez cette mixtape, vous en recevrez un exemplaire unique puisque Leah customize personnellement chaque cd !

EP ARTISTE FRANÇAIS (MOINS DE 8 TITRES)

1. Kenyon - Nouvel Air
2. Straika D - Dj de profession
3. Shaman Culture meets Rojah B



Plutôt adepte du hip hop ou du ragga hip hop, Kenyon a toujours laissé une place pour le reggae dans ses projets, et ce depuis ses débuts dans les années 2010. L'artiste nous propose de télécharger gratuitement un EP intitulé "Nouvel Air" et de nous régaler avec ses 7 titres reggae qui nous accompagneront certainement sur les routes cet été.
Kenyon montre ainsi - mais on le savait déjà - qu'il est aussi à l'aise en fast style qu'en mode chanson, sur des riddims de qualité à la hauteur des lyrics proposés, conscients ("Où ça mène") mais aussi plus légers avec notamment un hymne à la musique posé sur le Skateland Killer Riddim de Frenchie pour Maximum Sound. On apprécie tout particulièrement le titre "Qui est coupable", qui bénéficie selon nous d'un écho tout particulier ces jours-ci et même ces dernières heures, durant lesquels un ancien Président de la République et un magistrat de l'une des plus hautes juridictions de l'Etat ont été mis en examen. "Que fait l'Etat que fait la police ?", cette question est même reprise dans une version remix de ce morceau reggae electro par une belle brochette d'artistes français que sont Dragon Davy, Taïro, Sir Samuel et Tiwony. Le titre acoustique "Vers quoi on court", plein de douceurs, fait aussi partie des petites perles offertes par l'artiste. Bien sûr on en redemande et on espère que cet EP n'est qu'une introduction à un album complet entièrement reggae.

SOUND SYSTEM AVEC SONO

1. Stand High Patrol
2. Dub Addict
3. Lion Roots



Après avoir écumé les sessions sound system de France et d’Angleterre, ROOTYSTEP et MAC GYVER se mettent à collectionner des disques et décident, au début des années 2000, de monter leur propre sound system. Ils sont rapidement rejoints par PUPAJIM qui devient le MC, le chanteur et le compositeur officiel du sound.
STAND HIGH PATROL fait ses classes dans les bars de Rennes et de Bretagne, s’oriente peu à peu vers les productions dub stepper anglaises et séduit en proposant un son dub novateur qui bouscule les conventions. 15 ans plus tard, le sound est reconnu comme un acteur incontournable de la scène dub & Bass music européenne. Porteurs d’une véritable identité et ambassadeurs d’un style unique, les trois « Dubadub Musketeerz » sont désormais attendus sur chaque nouvelle sortie et à chacune de leurs apparitions.
Au fil des années STAND HIGH PATROL a développé un dub particulier qui intègre un large répertoire d’influences personnelles. Ce style baptisé « Dubadub », porté par la voix de Pupajim et par une palette d’effets des plus fournies, se définit comme un habile mélange de dub, de Hip Hop, de bass music, et de reggae digital ; le tout savamment parsemé d’accents trip hop, techno et new wave. Construit sur le modèle des beats Hip Hop, à grands coups de basse, de kick et de clap, le « Dubadub » est un style hybride et dynamique qui trouve autant ses adeptes chez les passionnés de dub que chez les amateurs de musiques électroniques.
En live STAND HIGH PATROL se positionne à mi chemin entre le sound system classique et le live set. Le Sound offre des prestations rythmées et solides, taillées pour la danse. Pupajim assure la partie chant et animation tandis que les dubs sont réinterprétés par Mac Gyver et Rootystep. Le premier travaille sur la partie effets (reverb, filtres, echos et autres delay) pendant que le second se charge de la sélection et du mix. STAND HIGH PATROL joue 100% dubplates [100% exclusif] et propose des sets différents à chaque session. Le Sound, « calibré au millimètre pour enflammer les soirées » (Natty Dread Magazine), se produit régulièrement aux cotés des grands noms de la scène dub internationale.
En 2009, face à la demande, STAND HIGH PATROL monte son propre label (STAND HIGH RECORDS) et sort avec succès plusieurs de ses morceaux phares en maxis et singles. En 2012, après une année chargée en dates, les trois « DUBADUB Musketeerz » investissent les bacs avec « MIDNIGHT WALKERS », un premier album autoproduit, authentique et versatile à la mesure de leur originalité. Trois ans plus tard ils nous présentent un second album très attendu : « A MATTER OF SCALE ».

(Biographie officielle)

DJ / SELECTA / SOUND SANS SONO

1. Irie Ites  Pour la deuxième année consécutive
2. Zion High Foundation
3. Soul Stereo



Créé en 1999, Irie Ites se compose de Jericho, Unatty et RomG. En certaines occasions, le sound collabore également avec Trevor Sax; MC emblématique du Saxon Sound. De nombreux Mcs et chanteurs sont passés par le sound qui totalise depuis ses débuts plus de 1200 dates dans toute la France ainsi qu’en Europe. Après plusieurs voyages en Jamaïque et tournées aux côtés d’artistes, le sound dispose d’une box d’inédits permettant de jouer un set exclusif, axé sur les specials du sound mais également sur les productions à venir. Les dubplates enregistrés pour Irie Ites vont des artistes proches du crew (Chezidek, Lorenzo, Ras Mc Bean, Spectacular, Lutan Fyah, …) à des artistes roots (Willy Williams, John Holt, Horace Andy, Big Youth, Gregory Isaacs,…); mais aussi plus actuels tels que Bounty Killer, Buju Banton, Sizzla, Capleton, Elephant Man,… Irie Ites se produit aux côtés d’artistes ou bien en sound pour des sessions mix (jugglings). Le crew mets aussi en place des tournées à travers toute l’Europe en compagnie d’artistes reconnus ou en développement tels que Lutan Fyah, Lorenzo, Chezidek, Spectacular, Suga Roy And Conrad Crystal, Ras Mc Bean, Trinity, Sena, Ilements,…
(Biographie officielle)
Irie Ites, c'est pas seulement un sound, c'est aussi un label. Souvenez-vous du Diamond Riddim, ou encore du Soulful Spirit Riddim !

Par Près de 14 000 votants !
Commentaires (3)
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Par Jdjdk le 09/02/2015 à 14:27
top !! Combien de votants en tout ?
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Par Steph le 09/02/2015 à 18:04
Près de 14 000 qu'ils disent.... ;)
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Par kams le 17/02/2015 à 01:40
mais ou est Tairo? je ne comprends pas ce qui plait pas dans ses sons

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